@Vipère
: le premier qui me tombe sous l’œil, pas forcément le meilleur !! -)) !!
« Un matin où nous les arribions
dans le petit parc en pente douce sous ses grands pins et ses chênes,
Mambo vint vers moi plusieurs fois en remuant les cornes ; je
marchais à ses côtés en sautillant moi aussi tant sa joie était
communicative jusqu’à ce que, s’approchant de plus près il me fit
dessiller ; ma gaieté se transforma en peur, oui peur, comme si
celui qu’on aime soudain devient menaçant. Je n’étais pas une
vache, je n’étais pas de taille à satisfaire le jeu de mon bel
amoureux. Une seconde stupéfaite je restais sans bouger avant de
presser le pas pour trouver abri derrière le tracteur.
J’avais senti son souffle sur mon
épaule « là, doucement » lui avais-je soufflé, ses
yeux brillaient comme parfois ceux des chiens quand ils s’excitent...
Je marchais à côté du tracteur, le
cœur battant, mais triste, triste éperdument. J’avais déçu mon
amour et nos relations ne devaient plus jamais être tout à fait comme avant, il resta unique pour moi mais ma conscience déniaisée fit
désormais obstacle. »