@gruni
Il a respecté la loi du silence comme tous les mafieux. (voir les attendus du jugement*)
Si je veux entrer dans une administration, dans la police, comme convoyeur de fond etc, je dois produire un extrait de casier judiciaire vierge...
Un délinquant politique ayant à gérer des sommes considérables et des biens publics sans commune mesure avec ce qu’un simple citoyen aura a gérer dans sa vie, aurait donc le droit a l’oubli qui est refusé aux autres délinquants ? En quelle vertu ? Simplement parce que ce sont eux, les députés et sénateurs qui font les lois et les arrangent à leur avantage ?
Je parle de Juppé mais je pourrais tout aussi bien parler de Cambadélis et autres délinquants de la sorte.
*L’appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité. La cour d’appel indique :
« Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés.
Voir également l’affaire des HLM avec son fils
En juin 1995, Le Canard enchaîné publie un document interne de la ville de Paris, signé en janvier 1993 par Alain Juppé, qui donne l’ordre à ses services de diminuer le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob. Par ailleurs, Alain Juppé est locataire, à un prix défiant toute concurrence, d’un appartement de 189 m² dans la même rue, où sont réalisés des travaux pour plusieurs millions de francs aux frais des contribuables. Il attend deux semaines avant de se justifier et refuse de s’excuser, affirmant rester « droit dans ses bottes »
Source Wikipédia