Bonaparte fut une catastrophe pour la France et l’Europe...
D’abord Bonaparte fut un massacreur de première... et quand il devint Napoléon, sa politique agressive entraina la mort d’un million de soldats français et de 3 à 6 millions de militaires et civils en Europe... beau bilan... sans compter que les historiens placent en 1815 la fin de la super-puissance française (un peu comme les allemands en 1945 avec le super bilan du Reich).
Il en ressort que les recettes bonapartistes ne sont pas bonnes.
Quant au soi-diant bilan législatif, il fut surtout le fait des héritages de la révolution (dont le Code Civil de Seyiès).... et on ne parlera pas de rétablissement de l’esclavage au nom de la « compétitivité contre les anglo-saxons » (déjà !). Ni du calvaire des peuples comme en Espagne.
Et on passera discrètement sur le ré-embauchage des pires ouvriers de la terreur, comme le flic Fouché (responsable des tueries de Lyon) et dont la carrière napoléonienne préfigure la carrière de Papon dans la France du « bon général » de Gaulle...
Bonaparte fut le fossoyeur des idéaux de la Révolution en France et en Europe... Beethoven (pro-révolutionnaire) ne s’y trompa pas, qui raya sa dédicace à Napoléon sur sa 3ème Symphonie, au profit anonyme d’un « grand homme ». Bonparte fut un populiste nationaliste qui entraina le peuple français déçu de Thermidor dans une aventure funeste et sans-issue... il est toujours plus facile de détruire que de construire...
Le salut ne viendra pas d’aventures « caporalisantes » (le petit caporal, hein !) mais bien de l’émancipation collective de la société civile, du travail culturel, de l’émergence du meilleur de l’homme (et non pas du meilleur des hommes)... Le culte des grands hommes est d’abord la capitulation infantile des peuples qui se déchargent de leur vie d’adulte sur une icône phallique idéalisée.