@pemile
Méfiez-vous d’un
terme définitif comme « foutaises » !
Le nouveau concept à
la mode de mix énergétique, 50% de nucléaire, 50% de renouvelable
masque le fait que le renouvelable ne peut assumer les 100% !
Si le nucléaire est
vraiment dangereux (il faudrait revenir calmement, froidement sur le
nombre de morts causés par le nucléaire civil et celui causé par
l’industrie du charbon dans les mines, du fait des particules fines,
émises aussi par la combustion du pétrole) et proportionnellement
plus coûteux que le renouvelable, alors pourquoi en garder 50%,
pourquoi ne pas le réduire à 0% en 2050 ?
C’est louche comme
diraient les Dupond-t !
Si le nucléaire a
été abusivement présenté comme économique, sûr, écologique par
le pouvoir pour faire accepter les centrales, on assiste au même
angélisme pour le renouvelable. Or il y aura nécessairement,
inévitablement des déconvenues et des coûts non prévus.
Il a fallu
expérimenter les éoliennes géantes terrestres pour que les
riverains trop proches réalisent à quel point elles sont
insupportables.
Et puis il y a
plusieurs nucléaires envisageables, même en matière de fission.
Face aux immenses
hauts-parleurs d’Areva et ses achats inconsidérés de mines
d’uranium, s’élève la voix nue des esprits libres et informés en
faveur du thorium : qui l’entend ?
Pourtant ce métal
aurait tous les avantages, y compris de fractionner les noyaux des
« déchets » du nucléaire à uranium et de les rendre
inoffensifs.
Évidemment, la mise
au point de prototype préindustriels demandera(it) des efforts, de
l’argent et du travail. Mais la cinquième ou sixième puissance du
monde possède les cerveaux, les capitaux et les travailleurs pour
réussir là où l’Inde semble stagner.