Allez pour finir d enfoncer le clou dans la motte de beurre, la partie d Akhenaton
Cette chanson a 10 ans cette année ,
[Akhenaton :] Tu sais, on vit dans la télé Le globe s’est fêlé Ils servent de l’emballé mais en vrai c’est la mêlé On s’prend à espérer des choses simples Mais leur fabrique à peur s’est mise en branle Tout ça pour les dérégler Cris sans cicatrices, terreur dans la matrice Ils disent qu’une vie vaut plus à New York Paris Londres ou Madrid Alors c’est comme ça une échelle dans la peine On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l’appel Surtout s’ils nous ressemblent, on les filme à la morgue Et nous dans les sofas content d’échapper à la mort Il reste dans les cœurs anomalie appelée peur Et grâce à ça de toutes parts ils ont recours à la force C’est une révolution, cette fois elle est de droite Voilà pourquoi le chantage à l’emploi dans plein de boîtes Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit Ils disent c’est humanitaire Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c’est la guerre Si le quotidien est précaire C’est qu’ils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères Si l’Afrique est en colère, c’est parce que les trusts la pillent Seuls les généraux corrompus coopèrent et jouent des vies au poker Est-ce que la rancœur et le désir d’revanche est tout ce qu’on leur a offert ? On parle du droit des femmes quand leur mari les frappent Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables Comme ci ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge Mais c’est en 46 que c’est ouverte une nouvelle page Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales ? Pourquoi elles seraient moins faites pour être responsables ? Alors qu’elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable On force sur la boisson, parie sur les canassons Mais la réalité, c’est qu’ils nous font bouffer du poison Et dans l’hôtel du bonheur beaucoup font la valise L’espoir tué par des fanatiques libéralistes Pas de bombes sales, ni de grosses salves La stratégie est simple ils exploitent et ils affament Quand on les voit à la télé ces cons ont l’air affables Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table Des comptes sous faux noms Ils prétendent agir au nom de la liberté, mais c’est la monarchie du pognon La France et les States par factions interposées Se livrent une guerre en Afrique, et tu veux rester posé ? Freedom par-ci démocratie par-là Mais j’ai maté sous la table et j’ai vu que c’était que des palabres La vraie mafia on la cherche pas en Calabre ni dans ce bled Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade A fumer du mauvais tabac et manger de la merde Où le xanax fait un tabac avec l’alcool fort Les rues deviennent des grosses forges Et le métal y est commun monté sur grosses crosses La violence au quotidien de tant de gosses pauvres Et moi j’attends l’apocalypse après cette apostrophe J’en ai marre de tous ces mensonges qu’ils colportent Pour les servir, dans de nombreux cas il y a mort d’hommes Tous terroristes j’entends leurs théories Vanter le sacrifice pour des principes c’est horrible Les mômes survivent nourris à l’eau et au riz Pendant que leur pouf se baladent à Aspen ou St-Moritz La flore crame, la faune canne Dit : c’était des barbus qui lâchaient l’agent orange sur le nord Viêt Nam ? Nah, c’était les boys mais qui peut m’indiquer la justesse d’une cause En partant de là, chacun écrit ses droits Désolé je trouve aucune excuse à Hiroshima On peint l’histoire comme on colorie vite une image Et peu importe qui se fait tuer chaque fois je le vis mal On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance-roquettes ? Pour placer le pantin qui conviendra à la France Une casserole de plus au ministère de la défense Ils se crêpent le chignon, au fond ils sont ignobles Sur la conscience des députés y’en a plus d’un million Quand ils faut des aiguilles nos politiques ont des chignoles Défilent sur des chars le 14 ils se pignolent Au son de la marseillaise Et d’une imagerie guerrière qu’ils veulent tranquillement refiler aux élèves de leur appart dans le 16 On voit un tableau différent : ils disent croire en dieu mais croient en ce qu’ils possèdent Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du World Trade Mais sortent des débris le passeport de Mohamed Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque Tu comprends pourquoi c’est le désert dans les bibliothèques Au collège de la vie ils jouent les profs d’histoire Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires On a bâti une forteresse, l’a nommé Alamut Coincés physiquement entre garde à vue et garde à vous Compte tenu de la pression patriotique J’admire les gens de gauche en Israël, en Amérique Est-ce qu’on vaut mieux en France ? Désolé si j’insiste Mais regardons nous franchement on est aussi racistes Ensuite on vend de la liberté au marché public Putain le drame avec les valeurs de la république La République, elle passe ses week-end en régate Puis se prostitue de toutes parts pour un airbus ou une frégate Elle exécute dans une grotte des opposants kanaks Et mange à table avec des gars style Giancana Puis explose le Rainbow Warrior Et dessine les frontières du tiers-monde à la terrasse du Marriott Sponsorise les fanatiques aux 4 coins du monde Les entraîne au combat et manipuler les bombes Le collier casse, ces cons échappent à tout contrôle Et quand ils mordent la main du maître alors on crie aux monstres Ils discutent notre futur autour d’un pichet Pour notre sécurité zarma, ils veulent nous ficher C’est la France de derrière les stores Et j’en ai marre de m’faire gruger Par des tronches de dispensés de sport Je me bats pas pour la porsche mais pour un meilleur monde Avec mes petits bras Souvent à cette époque ou la terreur gronde Ou la frayeur monte, je travaille sur moi chaque seconde Pour être un meilleur homme On vit en ces temps où dans un taudis de Paris 36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment Depuis des années dans les archives Alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking T’appelle pas ça du racisme ? Après ils pleurent quand perdus on revient aux racines Ils ont caricaturé nos discours radicaux Et l’ont résumés par « wesh wesh » ou « yo yo » ! Nous, complexés, si peu sûrs de soi On s’interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi Chaque jour, la grande ville resserre l’étreinte Et tu peux voir les noms des nôtres évaporés, écrits sur des trains Ma vie, un mic, une mixette, loin des ambitions De qui sera élu président en 2007 J’adore ce moment où ils dévoilent le minois De qui devra tailler des pipes monumentales aux chinois A défaut d’argent putain, donnons du temps Dans nos bouches le mot liberté devient insultant Car c’est les soldats qui le portent et non plus le vent Comme si le monde était rempli de cruels sultans Mécontent des schémas qu’on nous propose, je cultive maintenant Les roses dans mon microcosme Mesure les dégâts minimes que mon micro cause Ça ne peut qu’aller mieux alors j’attends la fin de leur monde…
25/10 10:21 - L’écureuil
Je suis étonné que tant d’intelligence et de savoir ne servent qu’à une analyse (...)
05/08 09:00 - Crab2
Dans le compte rendu d’une rencontre avec des évêques de Pologne publié mardi 2 août, le (...)
05/08 07:02 - Jean Keim
Je me suis demandé où était le Christ dans votre texte, il est à la fin ...
05/08 07:00 - Jean Keim
@Nominix Mais la fin du monde, nous la vivons en permanence ! Chaque instant doit mourir pour (...)
04/08 23:21 - soi même
Je vous pleins Tartempion de n’avoir pas prit au sérieux Guy Debord, pourtant il nous a (...)
04/08 18:33 - keiser
@franc Ce n’est pas le sens de mon propos. Ensuite : « deviens ce que tu es »est (...)
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