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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Méditerranée (Mare nostrum) : une mer assassinée – Réchauffement climatique, pollution, surpêche


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Philippe VERGNES 4 août 2016 14:31

@ JL,


Haaa je les adore moi ces petits jeunes ! (Ils sont plusieurs sur Internet à faire preuve de pédagogie pour nous informer de ces abus de pouvoir en tout genre et autres manipulations perpétrées par « l’establishment ».)

On appelle cela le système des portes tournantes. (Il le dit en fin de vidéo en fait ! J’ai écris cela en même temps que j’écoutais la vidéo.)

Autre exemple récent qui me concerne plus particulièrement relativement au sujet de cet article : « Une conseillère du ministère de l’Agriculture rejoint le lobby des semenciers ». C’est l’un des effets des « relations publiques », autrement dénommées « lobby » pour lequel je réserve deux chapitres dans mon livre afin que l’on comprenne bien de quoi il en retourne en matière de PAC (Politique Commune Agricole) et de PCP (Politique Commune des Pêches). Parce que l’une et l’autre sont comme bonnet blanc et blanc bonnet, mais que la PAC a une longueur d’avance sur la PCP.

En fait de « colle » (qui n’en était pas une), c’est très simple : lorsque vous avez les moyens et que vous disposez d’un stock de marchandise dont vous ne savez que faire, vous créez le besoin et c’est là que rentre en ligne de compte toutes les stratégies des « relations publiques » (le lobbying) et tous leurs travers auxquels on a droit et que l’on peut désormais observer (il serait temps). Pour liquider les résidus du raffinage du pétrole « on » a d’abord créé de toute pièce la « révolution verte » et l’usage des pesticides, mais comme il restait encore trop de résidus à écouler, « on » y a rajouté la lutte contre le réchauffement climatique.

Au final, vous posez certes une question essentielle, celle que nous devrions tous nous poser avant même de commencer à débattre : c’est de savoir à qui profite le crime. Le « cui bono fuerit » de Ciceron. Or, il se trouve qu’en la circonstance, tant pour ce qui concerne les conséquences de l’usage intensif de pesticides pour l’environnement marin - que je dénonce dans mon ouvrage -, que le réchauffement climatique, se sont exactement les mêmes acteurs à qui profitent le crime.

Étrange coïncidence ne trouvez-vous pas ?

(Pardonnez pour les fautes, mais j’ai pas le temps de me relire. J’suis toujours à la « bourre » !)

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