Vincent vous avez tout faux. L’Islam a décrété que représenter Dieu portait atteinte à l’impossibilité d’en faire une représentation, un peu comme les protestants plus tard l’ont introduit dans la chrétienté quand les catholiques se perdaient en adoration aux mille et uns saints et anges. Ce qui en découla fut l’application de la géométrie par les mathématiques, possibilités infinies de représenter l’indicible, énorme travail sur des siècles d’assemblages en stuck et de céramiques aux colorations tellement rafinées qu’on peut largement dire que depuis lors aucune architecture n’a égalée cette harmonisation de la dureté de la construction et de la douceur féminine, un art de bâtisseurs fantastiques eux-mêmes héritiers des mille et une nuits de Shéhérazade, un colossal travail de la floraison sacrée, extrapolation des mandalas infinis que reprirent les moines cisterciens plus tard sous l’égide de St.Bernard de Cluny qui fonda les premiers chantiers de cathédrales munies de vitraux emplies de géométries transparentes héritées des celtes et des musulmans, tandis que les templiers prirent Jerusalem.
Les images fluorescentes et numériques de films psychédéliques aussi puisaient dans ce travail de géométrie, même les scientifiques du XXe retrouvèrent ces motifs dans les structures moléculaires. D’ailleurs qui n’en profita pas et dans tant de domaines ? On se le demande. Les racistes probablement puisque leur maladie les empêche de récolter les fruits de l’esprit ni les fleurs du coeur.