Je ne suis pas désabusée, mais les chiffres et l’électoralisme ne me parlent que très peu.
Mais j’ai vraiment idée que s’il n’y a pas de leader révolutionnaire c’est que le peuple ne l’est pas ; la révolution c’est un avenir qu’on veut construire, nous en sommes à devoir nous débarrasser du passé mais sans trop perdre quand même.
Quant aux Indignés, et aux Nuit Debout, je t’avoue que vieille bique anarchiste décroissante, je n’y trouve pas mon herbe ! je veux dire que ça n’excite pas mon enthousiasme, à tort j’espère.
Mais la génération derrière la mienne a engrangé des acquis que je refuse, aussi suis-je à côté de leur plaque.
J’ai suivi avec espoir les luttes dernières mais tu vois bien que « déranger ne se fait pas » ! On fait la grève mais, surtout, ne pas gêner ; le gouvernement a fait fort et la plupart des Français furent décevants. Oui, un grand pourcentage soutenait le mouvement, dit-on.
J’avais cru comprendre que le mouvement indépendantiste catalan s’alliant (?) avec Podemos n’avait pas arrangé ses affaires ; mais je suis cela de loin en loin et n’en connais pas assez.
La révolution par les urnes, si elle satisfait mon côté non-violent, montre ses limites, en revanche, je crois les évolutions de Mélenchon sincères, et pas du tout électoralistes ; mais il ne perd pas le nord, et la révolution par les urnes passe par une majorité, d’où ses yeux doux aux « rebelles » qui pourtant s’abstiennent !!!
J’ai été bien contente de te lire Antoine