@Shopi
Le ridicule ne tue pas, et on se prendrait presque à le regretter, quelquefois.
Je n’entends pas l’arabe et j’ignorais tout de cet absurde raccourci auquel les traducteurs ont eu recours, mais au besoin je ne laisserai pas d’en faire mes choux gras.
Comme tous ceux qui s’intéressent à l’art militaire et à la stratégie, j’ai une immense admiration pour le Moshe Dayan de la guerre des six jours qui finit par reprendre possession de Jérusalem, mais je n’ai jamais compris que la Knesset ait pu laisser ensuite à un waqf tombé aujourd’hui aux mains des pires islamistes, la gestion du Mont du Temple. C’était une erreur monumentale. Quand on vous déclare la guerre - et ce n’était pas la première ! - et qu’on la perd de la manière la plus grotesque par une défaite en rase campagne, je vois mal qu’on puisse avoir lieu, ensuite, de se plaindre des exigences d’un vainqueur qu’on se réjouissait la veille de pouvoir exterminer.
Israël n’aurait évidemment pas détruit les sanctuaires musulmans, mais des prétentions imbéciles du genre de celle qui s’exprima naguère à l’UNESCO eussent été tout à fait impossibles, aussi bien que ces éternelles jérémiades entretenues dès Husseini et qui avaient déjà été la cause du pogrom d’Hébron en 29.
J’ai souvent évoqué le mufti sur AgoraVox, parce qu’il est bien l’ancienne et première cause du malheur des peuples dans cette petite région. Il n’est pas du tout certain que cette fameuse « nakba » aurait eu lieu si les arabes chauffés à blanc par le mufti depuis des années n’avaient pas voulu - et perdu ! - la guerre de 48.
Un journal allemand, ces jours-ci, publie des carnets qui n’avaient pas encore été édités, tenus par Heinrich Himmler, l’artisan de la solution finale et l’ami très proche, à Berlin, d’un mufti de Jérusalem qui enviait aux Allemands le procédé technique des assassinats de masse et ne souhaitait rien tant qu’un transfert de technologie. Je suis assez impatient de pouvoir lire ça dès qu’on en aura une traduction. Arafat, qui tenait pour un « héros » cette parfaite crapule, était son neveu, et quand on analyse ce qu’est l’idéologie actuelle des « Palestiniens », ceux de la Judée-Samarie aussi bien, du reste, que ceux de Gaza, c’est toujours à une sorte de fantôme persistant du nazisme qu’on se trouve inévitablement confronté.