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Commentaire de Christian Labrune

sur Un dieu farceur


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Christian Labrune Christian Labrune 11 août 2016 16:00

@alinea
Si j’en ai le temps, je reviendrai dans un autre article sur ce sujet, pour insister sur un point qui résulte logiquement de ce que je développais ici, à savoir que les chrétiens d’aujourd’hui se font des illusions lorsqu’ils se racontent qu’ils croient. Ils croient seulement croire, et à force de se le répéter, ils finissent par en être persuadés, ce qui ressemble fort à la méthode Coué. En fait, ils ne croient à rien du tout de ce que la théologie leur imposerait, et c’est heureux. Comment pourraient-il croire en effet que Jésus est le fils incarné d’un Dieu transcendant quand on sait que le bricolage trinitaire, construit à partir de la métaphysique de l’UN héritée de Plotin n’apparaît pas avant 325, et par une simple décision quasi administrative résultant de débats des plus fumeux entres les évêques réunis au concile de Nicée. Beaucoup de théologiens dans le christianisme, et depuis pas mal de temps, jugent ridicule le thème de la vierge mère, si répandu des siècle avant la naissance de Jésus dans les récits mythologiques du paganisme. Passons sur la résurrection et sur tout le reste, qui est à peu près du même tonneau.

Il en va peut-être autrement pour les musulmans. Sans doute, on se dit qu’il faudrait être arrivé au degré le plus extrême de la connerie pour croire qu’après avoir actionné une ceinture explosive on va se retrouver au milieu des ruisseaux et des houris, mais le fait est que cela arrive désormais tous les jours. C’est qu’il n’y a aucune place pour l’esprit critique dans le mode d’emploi du Coran : il n’y a qu’à se soumettre au théologico-politique et à la fermer, comme dans la plupart des sectes spécialisées dans le recrutement des plus crétins : si le chef dit qu’il faut boire du jus d’orange au cyanure, on n’a le droit de l’ouvrir que pour avaler. Donc, on avale. On aura bien tout le temps, après cela, de réfléchir aux conséquences.


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