@Jean Pierre
« En fait
les classes modestes ne sont plus représentées par personne »
« Plus »…
ou toujours pas… ?
N’est ce pas la
châtelaine et par ailleurs écrivaine George Sand qui au milieu du
XIX éme siècle, déjà, se réjouissant de l’état particulièrement
inculte de son département faisait le constat rassurant que, comme à
son habitude, le peuple y voterait donc pour ses châtelains et
notables…( Rappelé par l’historien Henry Guillemin)
C’est la triste
histoire, et le pari initial aussi(!) de la démocratie, du suffrage universel et des élections
représentatives. La population a rarement voté en masse pour ceux
qui représentent ses propres intérêts.
Plus rassurant
apparemment de voter pour le grand propriétaire que pour son simple
voisin...
Dans les milieux les
plus privilégiés on prépare ses fils et ses filles à embrasser
des carrières politiques, de dirigeant etc.… En outre ils s’imprègnent toute leur
jeunesse des règles de domination et d’autorité et acquièrent
naturellement le langage, la gestuelle, la façon de se tenir, de
s’habiller, déterminants, qui les accompagnent.
Se faire élire ou
choisir y est aussi naturel que pour le maçon maçonner des briques.
Tans que nous ne
faisons pas avec les nos enfants et nous même quelque chose capable
de rivaliser avec cela, gémir aux marquises n’est pas de mise ! Ces gémissements signent seulement notre soumission.
Nous ne pouvons nous
en prendre qu’à nous même.