@C’est Nabum
J’appuie tout à fait la remarque de Ben Schott.
Les bobos gauchos posent comme a priori le dogme que le nationalisme, c’est mauvais. Au nom de quoi ? Au nom de l’idéologie bobo, et avec un mépris total du peuple qui, lui, est foncièrement patriote. Mais, bien sûr, en bon bobo solférinien, vous vous estimez plus intelligent que tous ces braves gens. La nation, c’est comme une grande famille, ou du moins ça devrait être ainsi. Une grande famille qui vous protège.
Si vous êtes en difficulté à l’étranger, vous le « citoyen du monde », vous allez vous précipiter vers le consulat de France, non ?
La fierté d’appartenir à cette famille, et la fierté pour ses enfants qui réussissent quelque chose, est commune à tous les pays du monde, sauf dans le boboland français.
Ceci existait déjà dans la Grèce antique. Les champions combattaient avant tout pour le renom de leur cité. Lire le magnifique livre de Maurice Genevoix « vaincre à Olympie » (qui n’est même plus connu de nos jours, on préfère les histoires de cul nombrilistes de Christine Angot). On y suit le destin du champion Eutymos de Locres : des années de solitude et d’efforts, de privations, de silence et d’éloignement, pour qu’un jour « ces mains se tendent vers toute l’Hellade réunie, au nom de sa cité ».
A des années lumières du boboland !
J’ai vu hier avec affection les larmes de la petite Emilie Andéol, au moment de sa médaille d’or en judo. Je la préfère des millions de fois à des tristes sires comme vous. En parlant d’Antillais, je me souviens d’une soirée à la Guadeloupe chez des amis et compatriotes antillais. Je faisais avec eux des concours de pompes. C’était une façon d’être proches. Le lendemain, nous avons suivi ensemble dans le recueillement l’enterrement du pianiste Thelonious Monk qui était retransmis à la télé locale, mais pas en métropole. Thelonious Monk, mon frère, mon père, mon maître, mon modèle. Ce sentiment de fraternité mondiale ne nous empêchait pas d’être fiers d’être Français.