Derrière un talent d’écriture certain, l’auteur valide malheureusement lui aussi une imposture qu’il dénonce pourtant chez les socialistes, selon laquelle les problèmes fondamentaux que posent l’islamisation rampante et non moins incontestable du pays (voire du continent), concomitante et en réalité conséquence indubitable de l’immigration massive de ces dernières décennies et s’accélérant, trouveraient leurs solutions terminales par le truchement du traitement des causes - qu’il estime être - essentiellement sociales.
C’est une mystification, au moins aussi grave que celle que fustige l’auteur, et un réductionnisme historique dont sont fervents et coutumiers les marxistes. Surtout lorsque l’on sait qu’un certain nombre d’études sociologiques sérieuses mettent en évidence qu’une part substantielle des djihadistes est issue de couches relativement protégées voire aisées de leurs sociétés respectives.
il faut le dire et le répéter : le Mossad, la CIA, Goldman Sachs ou la bureaucratie européenne inféodée aux lobbys mondialistes n’existaient pas du temps de l’expansion formidable d’un Islam qui s’est révélé de toute éternité conquérant, suprémaciste et belliqueux.
Le verbiage marxiste qui confine à l’hémiplégie idéologique est donc inopérant et incapable d’expliquer mais avant tout de comprendre ces phénomènes.