Votre article est intéressant.
Cependant, comme vous l’écrivez, la F1 est hybride et instable.
Impossible d’utiliser ses graines d’une année sur l’autre.
Et c’est tout le problème, cette variété a été génétiquement créée et la nature n’a pas eu le temps d’en sélectionner les caractéristiques suffisamment stables pour qu’elle puisse se reproduire seule.
Qu’elle soit cultivée en bio ou non n’y change rien. Sans reproduction provoquée, elle disparaitrait immédiatement.
De plus au niveau gustatif, il n’y a pas photo. Certes, elles sont belles, bien rouges mais pas vraiment goûteuses, comparées à des variétés naturelles et/ou anciennes.
Que ce soit chez Kokopelli ou un autre, l’important reste la pérennité des graines, le seul argument qui garantit une reproductibilité naturelle et non une brevetabilité du vivant par des multinationales.
Quant à la vulnérabilité au mildiou ou aux insectes ravageurs, je vous invite vivement à lire attentivement cet article : Tomates sans arrosage ni pesticide : cette méthode fascine les biologistes
Ceci dit, je ne remet pas en cause votre savoir-faire ou votre sincérité. Je crois surtout que les agriculteurs, au sens large du terme, sont victimes des discours des agro-industriels qui ne voient que productivité et croissance.
Au détriment d’une agriculture qui garderait cette harmonie avec la nature que nos grands-parents connaissaient encore il y a quelques décennies.