En 45 la France avait une énorme dette, tout était en ruine, tout les produits manquaient. Le conseil national de la résistance a fait l’inverse exact du programme de Perceval ce qui aurait du, d’après lui, achever de ruiner la France. Ce programme a consisté à généraliser la sécurité sociale, à nationaliser une certain nombre de secteurs stratégiques (énergies, transports, banques) et a établir un système de plans pour remettre en marche et moderniser l’économie.
30 ans plus tard la dette était remboursée, le progrès social avait profité à toutes les couches de la société, le niveau de vie s’était considérablement élevé et le pays ruiné était devenu une des premières économies de la planète.
Puis est venu le néo-libéralisme en commençant par le transfert au banque privées de la création monétaire, suivi de nombreuses privatisations, poursuivi par une succession ininterrompue de traités de libre échange et de réforme libérales.
L’ennui avec le néo-libéralisme c’est que c’est une machine infernale devenu incontrôlable. Quasiment tout le monde a part Perceval, Spartacus et quelques fanatiques du marché a compris que ce système « miracle » fonctionnait comme un excitant ou comme une drogue. Il faut sans fin augmenter la dose pour obtenir des effets de plus en plus médiocres. Il faut sans fin libéraliser quelques choses de plus, sans fin privatiser un nouveau secteur économique, sans fin précariser un peu plus les salariés et sans fin leur retirer leurs droits et protections. Mais ce n’est même plus pour obtenir le moindre progrès. C’est seulement pour tenter de retarder encore un peu l’effondrement du système dans lequel ils croient si fort.
Leur remèdes ne fonctionnant plus et comme ils n’en connaissent qu’un seul, il ne leur reste qu’une solution : augmenter la dose. Le malade va en crever.