@Spartacus
Les OGM existent depuis que l’homme a créé l’agriculture.
Les
OGM et les croisements, pollen de l’un sur le pistil de l’autre
plante pour obtenir de nouvelles espèces sont deux techniques qui
n’ont absolument rien à voir.
Mais
auparavant, il faut dire que la technique la plus efficace et souvent
la plus rapide est la sélection des sujets qui s’approchent le plus
de ce que l’homme désire. C’est valable pour les graines de plantes
mais aussi pour les animaux. Ainsi le cheval qui était trop petit
pour être monté du temps des Assyriens et attelé à quatre aux
chars de combat, mais qui est au Moyen-âge ce géant capable de
porter un chevalier en armure et dont nous reste les percherons.
Pour
créer un OGM, il faut introduire dans l’ADN d’une cellule une
séquence de nucléotides qui proviennent d’une cellule sans aucun
rapport avec elle. Puis il faut que la cellule, restée vivante
malgré cette lourde intrusion, cicatrise puis se développe en une
plante et enfin qu’elle exprime les propriétés inscrites sur le
gène introduit.
C’est
évidemment une opération très difficile et donc prestigieuse à la
portée des seules équipes scientifiques « pointues ». C’est
souvent ce qui explique le soutien desdits scientifiques à cette
technique ... qui peut (leur) rapporter beaucoup !
Le
problème c’est que ces OGM sont fabriqués pour le compte et à la
demande de sociétés capitalistes pour lesquelles le mot d’ordre
unique est « faire un maximum de profit ».
C’est
ainsi qu’elles ont voulu des plantes dont les graines ne soient
capables de germer pour obliger le nigaud qui est tombé dans leur
panneau de payer chaque année des semences qu’il avait gratuitement
auparavant.
Monsanto
a fait fabriquer des OGM qui résistent à son herbicide
ultra-dangereux Round up en expliquant aux agriculteurs que leurs
champs ne seraient pas envahi de mauvaises herbes et que le rendement
de la parcelle en serait donc amélioré. Sauf que les années suivantes, les
champs ensemencés précédemment sont envahis par les regains
des OGM ... qui sont impossibles à détruire chimiquement ! Le rendement de la nouvelle récolte est compromis ...
Et c’est pour l’instant sans remède !
Quand
on traitait du maïs classique avec un insecticide, le produit restait en
surface de la plante, là d’ailleurs où le parasite avait le plus de
probabilité d’attaquer. Mais le maïs Monsanto contient l’herbicide
dans toutes ses cellules puisque le gène est dans tous les ADN.
Ce
qui fait que le consommateur de ce maïs ingurgite une dose
d’insecticide plus grande qu’avec un traitement extérieur d’un non-OGM, traitement qui peut
être lavé après la récolte.