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Commentaire de Alren

sur Greenpeace vs Nobel


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Alren Alren 24 août 2016 18:49

@Spartacus

Les OGM existent depuis que l’homme a créé l’agriculture.

Les OGM et les croisements, pollen de l’un sur le pistil de l’autre plante pour obtenir de nouvelles espèces sont deux techniques qui n’ont absolument rien à voir.

Mais auparavant, il faut dire que la technique la plus efficace et souvent la plus rapide est la sélection des sujets qui s’approchent le plus de ce que l’homme désire. C’est valable pour les graines de plantes mais aussi pour les animaux. Ainsi le cheval qui était trop petit pour être monté du temps des Assyriens et attelé à quatre aux chars de combat, mais qui est au Moyen-âge ce géant capable de porter un chevalier en armure et dont nous reste les percherons.

Pour créer un OGM, il faut introduire dans l’ADN d’une cellule une séquence de nucléotides qui proviennent d’une cellule sans aucun rapport avec elle. Puis il faut que la cellule, restée vivante malgré cette lourde intrusion, cicatrise puis se développe en une plante et enfin qu’elle exprime les propriétés inscrites sur le gène introduit.

C’est évidemment une opération très difficile et donc prestigieuse à la portée des seules équipes scientifiques « pointues ». C’est souvent ce qui explique le soutien desdits scientifiques à cette technique ... qui peut (leur) rapporter beaucoup !

Le problème c’est que ces OGM sont fabriqués pour le compte et à la demande de sociétés capitalistes pour lesquelles le mot d’ordre unique est « faire un maximum de profit ».

C’est ainsi qu’elles ont voulu des plantes dont les graines ne soient capables de germer pour obliger le nigaud qui est tombé dans leur panneau de payer chaque année des semences qu’il avait gratuitement auparavant.

Monsanto a fait fabriquer des OGM qui résistent à son herbicide ultra-dangereux Round up en expliquant aux agriculteurs que leurs champs ne seraient pas envahi de mauvaises herbes et que le rendement de la parcelle en serait donc amélioré. Sauf que les années suivantes, les champs ensemencés précédemment sont envahis par les regains des OGM ... qui sont impossibles à détruire chimiquement ! Le rendement de la nouvelle récolte est compromis ... 

Et c’est pour l’instant sans remède !

Quand on traitait du maïs classique avec un insecticide, le produit restait en surface de la plante, là d’ailleurs où le parasite avait le plus de probabilité d’attaquer. Mais le maïs Monsanto contient l’herbicide dans toutes ses cellules puisque le gène est dans tous les ADN.

Ce qui fait que le consommateur de ce maïs ingurgite une dose d’insecticide plus grande qu’avec un traitement extérieur d’un non-OGM, traitement qui peut être lavé après la récolte.


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