Bonjour Pale Rider,
« je n’ai pas vu un seul monokini. Adieu les poitrines vertigineuses ou les seins raplapla »
Petit coquinou, vous avez l’air de le regretter...
Plus sérieusement, cette histoire, exacerbée par les média, passe en boucle dans la rue, au marché, à la radio, à la télé. Cela « fait monter la mayonnaise ». La haine, la colère, l’ostracisme, les mauvais instincts, les mauvaises paroles, le rejet de l’autre, tout cela est vraiment nocif.
Une femme « empaquetée » se fait remarquer, comme se faisait remarquer les filles à la jupe « au ras du bonbon » des années 1960, ou les hippies en haillons et sentant un peu mauvais dans les années 1970. On ne voit qu’elle en effet.
A la plage, lorsque j’ai fait des séjours dans les îles (notamment à l’île Maurice) je me suis toujours baignée en bermuda et T-shirt car je crains le soleil. Mais, en effet, j’étais regardée avec dédain par les touristes européennes, et avec une amitié souriante par les autochtones.
Je ne crois pas qu’il y ait matière à faire autant de foin. La vie « normale » reprendra son cours. Ces vêtements inconfortables, moches et diviseurs disparaîtront des rues et des plages.
Mais, j’y pense, n’est-ce pas justement à cause de toutes ces polémiques françaises que le phénomène augmente jusqu’à devenir insupportable à quelques-uns ?
Mon père (à la mine de charbon), moi (la Maison de Santé Protestante d’Alès) avons presque toujours travaillé avec des maghrébins et maghrébines musulmans, et jamais, au grand jamais, nous n’avons eu à faire face à ce phénomène diviseur. Et je ne crois pas qu’il découle de l’islamisme radical. Plutôt de notre rejet vindicatif, hélas !
Bien à vous.