Le problème c’est
aussi que le lait de vache n’est pas adapté aux besoins de
l’alimentation humaine, du nourrisson au vieillard, sauf, et en
petites quantités, quand il est fermenté dans les yaourts et les
fromages.
Le nombre de
personnes dont le système digestif réagit défavorablement aux
produits laitiers non-fermentés augmente. Peut-être parce que le
régime qu’on fait suivre aux vaches laitières avec beaucoup de
produits vétérinaires n’améliore pas la qualité de ce produit.
En tout cas, à long
terme, il faut s’attendre à une baisse de la consommation du lait de
vache malgré les soutien de nutritionnistes intéressés.
L’imbécillité de
l’embargo contre la Russie qui a réagi évidemment par un boycott de
nos produits agricoles n’a rien arrangé. Et la Chine ne manquera pas
de s’apercevoir un jour que le lait de vache n’est pas le produit de
santé que l’on vante depuis le XIXe siècle sans vraies
preuves scientifiques.
Un avenir plus
prometteur est réservé aux producteurs d’œufs et de poulets
maintenant que l’on a compris que le jaune d’œuf n’augmentait pas le
taux de mauvais cholestérol, une substance d’ailleurs indispensable
à nos cellules et que ce n’était pas le cholestérol qui provoquait
l’obturation des artères. Quant à la chair de poulet, elle est
particulièrement riche en fer, dont manquent à leur insu, bon
nombre de personnes de tous âges.
Les producteurs le
lait disposent de prairies qui fournissent les protéines animales
(vers de terre, insectes) qui donneraient des poulets et des œufs de
qualité.