@sampiero
Ne pensez pas allez un peu fort sur la critique du lexique de Laly Victor. « gauchos », « bobos » sont des termes qui ont un sens dans le contexte général de ce type de conversation. Ils peuvent même être juxtaposés pour donner l’expression complète : « bobos gauchiste bien-pensant ».
Ces expressions font référence à la haute bourgeoisie moderne, souvent de gauche, qui se prend pour la nouvelle aristocratie et qui sciemment on inconsciemment cherche à modeler l’information de peur que nous autres cerveaux primitif, puissions faire des connections qui n’ont pas lieux d’être.
Je comprends parfaitement la frustration de Victor face à cette constante infantilisation des masses, qui finit par détruire l’esprit critique et finira par le remplacer par des opinions prémâchés.
Je permets de répondre à votre question vis à vis des « bobos qui trouvent des excuses aux assassins ».
Il est de mon avis que le premier de ces « bobos » n’est autre que le premier des français. En effet il est tellement désolant de voir notre président nous expliquer les tragédies successives qui nous ont touchées comme si nous étions un pays de chérubin qu’il ne faudrait en aucun cas violenter.
Le refus de vouloir désigner le mal qui nous touche, sincèrement, comme étant un conflit idéologique entre l’essence de l’islam et celle du monde occidental, relève pour moi de infantilisation. En particulier lorsque le présent discours réduit le champ de la critique à une fraction de la cause : l’état islamique.
Mais si le premier des français est pour moi un parangon de cette mouvance, il n’est certainement pas de le dernier. Il suffit de lire les journaux après les attentats de Nice pour s’en assurer.
« Attentat de Nice la première victime est une mère de famille marocaine » France info
« Attentat de Nice : une trentaine de victimes musulmanes » le figaro
« Attentat de Nice : Dans le centre-ville, la parole raciste se libère » Le parisien
Autant de titre de journaux répondant pour nous, nous rappelant à l’ordre au statu quo. Les Français n’ont-ils pas le droits de réfléchir sur l’islam et la société française. A priori non.
P.S à l’attention de Laly Victor si j’ai mal représenté votre position je vous remercierai de me corriger.