@Chalot
Bonjour,
Une fois n’est pas coutume, entièrement d’accord sur le fond avec vous.
Ce foutoir médiatique ne sert qu’à exacerber les tensions déjà plus que palpables, ça dévie désormais vers une forme de racisme insupportable, voire dépassant les limites de l’absurde en certains cas, les politiques s’en servent d’une façon infecte, entre autre dans l’immédiat pour les grandes manoeuvres de 2017. Sur un plan général, la France a bien évidemment repris depuis longtemps sa politique de colonisation, avec ses conséquences à plus ou moins long terme.
Je brûle de dire qu’on ça n’est pas un jeu, qu’on ne chasse pas le pokémon, que si nos gouvernants successifs s’étaient réellement préoccupés de la France et non des pays qui la considèrent en réalité comme un envahisseur, rien ne se serait passé. Charité bien ordonnée commence par soi-même.
D’ailleurs, y a t-il eu trouble public avant les arrêtés ? Y avait-il pléthore de burkinis ? N’existe t-il pas d’adeptes du burkini qui le portent par choix, et non de force ? (perso, j’en connais au moins une trentaine, dont certaines sont françaises ayant opté pour cette religion et qui ne vivent parfois même pas en couple).
Bizarre quand même que pour une plus ou moins grande partie d’entre nous, du moins il me semble, le burkini était inconnu jusqu’à qu’il surgisse brutalement comme un péril national. Certains trouveraient plus de burkinis qu’avant ? En toute logique, plus on interdit, au plus certains sont tentés de braver l’interdit, c’est une simple réaction humaine, il n’y a absolument aucun lien avec la religion à ce niveau.
Autant dire que cela sert parfaitement le jeu des tarés d’islamistes qu’on a participé à créer, et qu’on soutient encore par souci commercial et politique, car finalement ils n’étaient que nos propres mercenaires avant de s’émanciper, si encore le jeu politique caché n’est pas encore plus tordu.
Aujourd’hui, le pire serait de nous faire croire que la France est encore le pays des droits de l’homme.
Si le conseil d’Etat ne place pas tout à l’heure une barrière, et là j’ai sincèrement des doutes, on en reviendra bientôt aux ratonnades qui ont culminé dans les années soixante, véritables prémisses d’une guerre civile de plus en plus proche et évidente . Pour en revenir au burkini j’en arrive à me demander si, pour aller au paroxysme de l’humour noir, je ne ferais pas mieux de conseiller l’abandon du burkini au profit de la combinaison de plongée ! On serait au moins tranquille sur ce point sulfureux.Bien à vous,
