@smilodon
Fausse bonne remarque , dommage !
Car ce n’est pas en cassant le bon sens et la solidarité que nous sauverons un semblant de cohésion nationale.
Ceux-là mêmes qui sont payés pour nous enseigner la finesse subtile et la sensibilité sociale de nos auteurs français les plus fameux peuvent-ils se permettre d’oublier ce Germinal (de Zola) qu’ils prétendaient faire découvrir aux petites têtes blondes ?
Ce n’est pas nouveau, donc, à moins d’un fort déplorable effet de régression des capacités d’entendement populaires ( dû à quoi ou à qui ??! ), il devrait rester évident que celles et ceux qui ’lèvent le pied’ ne sont pas forcément des incapables ou des fainéants ; de même, celles et ceux qui se laissent acheter ne sont pas nécessairement plus des méritants que des « jaunes » ( : jadis, celles et ceux qui cassent les grèves en se laissant acheter ).
Si la France vivait de ’ceux qui bossent encore’ , ce serait alors certainement, pour une énorme part, grâce à la courageuse et oblative attitude de celles et ceux qui se sacrifient pour leur laisser la place !
C’est d’abord grâce aux ’chômeurs heureux’ que nous pouvons
Repenser la solidarité dans notre société !
- "C’est justement parce que l’argent, et non l’utilité sociale, est le but
que le chômage existe.
Le plein emploi c’est la crise économique, le
chômage c’est la santé du marché.
Les actionnaires
sautent de joie, les spéculateurs la félicitent pour sa stratégie
d’assainissement, les actions grimpent, et le prochain bilan témoignera
des bénéfices ainsi engrangés.
De la sorte, on peut dire que les
chômeurs créent plus de profits que leurs ex-collègues.
Il serait donc
logique de les récompenser pour leur contribution sans égale à la
croissance.
Au lieu de cela, ils n’en touchent pas un rogaton.
Le
Chômeur Heureux veut être rétribué pour son non-travail."