Si la matière de
l’univers est de la pensée
Comment peut-on
écrire une chose pareille et prétendre faire de la science ?
La pensée est un
processus qui aboutit à un résultat
: celui de modifier la conscience qui la produit. (J’emprunte ici au
Jean-Paul Sartre de l’Être
et le Néant.)
Elle par définition
en perpétuelle évolution. (Ce qui par parenthèse exclut
l’existence d’une conscience éternelle puisqu’alors il faudrait
attendre indéfiniment un événement sur un axe du temps qui n’a pas
de début). Or la matière dont nous sommes constitués ne connaît
pas un tel processus puisqu’elle n’en est pas changée.
Cette incise est
regrettable car le reste de l’article est rationnel.
Car il est vrai que
l’interprétation relativiste de la gravité par déformation de
l’espace causée par la matière sans que soit défini le lien entre
matière et géométrie de l’espace relève plus de la croyance
mystique que de la science. Et que sa seule raison d’être est de
s’accorder avec des équations dont la justesse est vérifiée par
l’expérience.
Cependant ces
calculs aboutissent aussi à prédire que la matière contenue dans
le « trou noir » (expression malheureuse car il n’y a pas de
« trou » dans le vide) se concentre en un point, sans
dimensions comme tout point, ce qui est absurde.
Il en est de même
pour la vitesse de la lumière puisque la relativité générale
n’établit aucun lien entre elle et la matière ou la géométrie
courbe de l’espace.
Einstein ignorait
que le vide newtonien n’existe pas et que le meilleur vide contient
de l’énergie. C’est à mon avis dans cette voie qu’il faut creuser
pour expliquer à la fois ce qu’est un trou noir et pourquoi il y a
une vitesse limite de la lumière.
Selon moi, les ondes
gravitationnelles récemment mises en évidence ralentissent la
vitesse de la lumière de zones qu’elle traversent.
Selon la relativité
générale la contraction de l’espace qu’elles induisent font qu’au
contraire la lumière à vitesse constante met moins de temps pour
traverser les zones contractée par le passage des ondes
gravitationnelles.
Le jour où on
pourra mesurer la vitesse de la lumière lors du passage d’ondes
gravitationnelles, on pourra trancher entre les deux hypothèses
concurrentes.