Quand je vois la kyrielle de candidats à la présidentielle 2017, que ce soit de droite ou de gauche, je ne vois qu’une suite de magouilleurs de longue date.
Il y en a cependant deux qui surnagent de ce bourbier puant, ce sont Asselineau et Mélenchon.
Tous deux ont en commun d’expliquer par des conférences très pointues et très documentées toute la vicissitude du système, et comment on pourrait en sortir, avec des mots simples et compréhensibles, et leurs démonstrations sont limpides, à la portée de tout un chacun, au contraire des autres discours où les hommes politiques, à l’exception de Mélenchon, nous prennent visiblement pour des cons..
Il n’est pas étonnant qu’un Robert GIL vienne tenter de démolir ces deux exceptions, qui pourraient faire en sorte que tout change, parce qu’il veut surtout que rien ne change.
Ainsi, il taxe Asselineau d’extrême droitisme, ce que quiconque a écouté ses conférences trouverait parfaitement ridicule. Le FN a toujours ce rôle d’épouvantail commode, et on le met à toutes les sauces. Un outil haïssable et stérile, mais bien utile pour tous les partis en place ou qui veulent la place du vizir.
Il l’accuse d’être issu d’un système pourri : c’est pourtant parce qu’il en a connu et reconnu les vices de l’intérieur qu’il est capable de les contrer, au contraire de tous ces minables qui en ont croqué et ont bien l’intention d’en croquer encore et encore.
Il est le seul à nous proposer les trois solutions qui feront renaître la France, la sortie de l’Europe, de l’Euro et de l’OTAN.
Nous éviterons ainsi les pièges de l’atlantisme, qui comprennent le TAFTA, en mauvaise passe mais qui reviendra, des normes assassines pour notre industrie, une absence de contrôle de notre monnaie (ce qui fragilise l’emploi) et les guerres sans fin imposées par l’OTAN.
Les défenseurs du système actuel dont GIL est ici le chantre hypocrite savent parfaitement qu’Asselineau expose dans son programme les solutions à nos maux.
En fait, GIL montre ici qu’Asselineau est un grave danger pour le système et qu’il faut l’abattre.
C’est en quelque sorte un hommage qu’il lui rend, montrant ainsi que le chef de l’UPR n’est pas un mince danger, contrairement à ce qu’il affirme.
Robert GIL est un sacré faux-cul, prenez -en conscience, ce n’est pas la première fois qu’il en fait la démonstration : c’est un apôtre du système en place.
Mettez tout ce petit monde politique à la poubelle, et choisissez l’une des deux valeurs en piste, Mélenchon ou Asselineau.
Concernant l’accusation de GIL de collusion d’Asselineau avec le MEDEF, cela fera bien rigoler ceux qui ont lu ses commentaires sur la loi El Khomri...
Ici, à 29 minutes.
Si Asselineau est l’ami des patrons, alors ils n’ont plus besoin d’ennemis.
Maintenant, vous pourrez hésiter avec Mélenchon, dont la dernière conférence est époustouflante (je la cite pour rétablir l’équilibre, et montrer mes hésitations : tous deux seraient un cadeau pour la France) :