@JP94
Contre l’ OTAN, c’est bien, mais pas suffisant, car l’UE et l’ OTAN, c’est la même chose. Ce sont les deux faces de la même médaille : la soumission aux intérêts américains. Avant Mitterrand le PCF avait une analyse de la construction européenne très proche de celle d’ Asselineau.
La CGT aussi.
Voici ce qu’écrivait la CGT en 1956 - 1957 sur le Marché commun.
"- La libre circulation
des marchandises, donc le déchaînement de la concurrence fondée sur
l’infériorité des salaires et de la législation sociale, l’harmonisation
par le bas des conditions sociales dans les différents pays,
l’opposition renforcée à toutes les revendications des travailleurs.
(...) - La libre circulation des capitaux, le danger d’évasion des
capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie nationale par
une monnaie commune. (...)"
Et en 1957, avant la ratification par
la France du Marché commun, la CGT, par la voix de Jean Duret, directeur
du Centre d’études économiques de la confédération déclare :
L’enjeu
est énorme : le Marché commun conduit infailliblement, à plus ou moins
brève échéance, à la disparition des souverainetés nationales, à la
création d’un super-État européen, réduisant à sa plus simple expression
tout ce qui pourrait subsister d’individuel, de politiquement et
économiquement indépendant chez les membres de la Communauté. Ce
super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus
puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus
dynamique : l’Allemagne de l’Ouest.« (..)
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Mais c’est fini tout ça, le PCF est devenu pro européen et la CGT émarge aux finances de Bruxelles... Il suffit de lire l’analyse de Pierre Laurent après l’élection de Syriza en janvier 2015 :
»L’Europe est un atout pour Syriza, pas un obstacle ! " Rêve !!
Et puis vous comparez avec l’analyse d’Asselineau sur le même sujet.
Qui avait raison ?