@Jeussey de Sourcesûre
Le maintien d’un
statut différent en Alsace-Lorraine avec rémunération des prêtres,
des pasteurs et des rabbins par tous les contribuables y compris les
athées, les agnostiques et les indifférents qui constituent
pourtant aujourd’hui la majorité de la population vise à marquer le
fait qu’après une occupation allemande entre 1870 et 1918, avec la
religion comme obligation des sujets du kaiser, tous les
Alsaciens-Lorrains n’étaient pas partisans d’un retour à la France
républicaine « sans Dieu ».
Les enseignants
jusqu’à tout récemment devait déclarer leur religion pour
enseigner dans une école confessionnelle correspondante.
Pour éviter les
manifestations antifrançaises des réacs de l’époque, le
gouvernement français, de droite lui aussi, ce qui facilitait les
choses, a donc fait alors une lâche concession aux cléricaux
de ces régions qui n’a plus lieu d’être aujourd’hui.
Mitterrand le
faux-cul n’a pas aboli cette anomalie scandaleuse. Jean-Luc Mélenchon
le fera s’il est élu.
Les grands principes
qui nous unissent, nous Français, Liberté, Égalité, Laïcité
doivent être portés au quotidien par les citoyens et interprétés
en fonction de la vie réelle.
Les enjeux ont bien
changé entre le temps de la promulgation de la loi sur la séparation
des églises et de l’État et maintenant et citer les propos d’un
notable du début du XXe siècle n’est pas un argument
pour aujourd’hui.
Si le nombre de
catholiques qui n’acceptent pas le principe de la laïcité, dont
Marine Le Pen, est minoritaire, il n’en est pas même pour les
musulmans qui ne peuvent nier que leur doctrine religieuse leur fait
obligation de la combattre cette laïcité qui est, malheureusement,
assez spécifique de notre pays.
Les élèves
mineures se présentant à l’entrée des collèges et lycées avec un
voile proclamant le refus des principes républicains qui font que
l’on est Français parce qu’on y adhère, les femmes au visage voilé
dans la rue, les piscines « sexégrationnistes » et cette
poignée de femmes en burkini testent notre défense : les islamistes
ne sont pas plus démocrates que les fascistes et pensent comme eux
et les nazis que les démocraties sont faibles. En conséquence ils
doutent de nos capacités à défendre nos principes.
Nous avons le choix
entre la politique de l’autruche et le « faire-face » avec
notre meilleure arme : la dérision, la moquerie.
Personnellement, je
reste et resterai vigilant.