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Commentaire de Elliot

sur Onfray - Dieu, Satan, et nous


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Elliot Elliot 5 septembre 2016 12:16

C’est un débat un peu vain de se poser la question de l’existence de Dieu ou Diable qui sont l’avers et le revers d’une même pièce.

L’un est indissociable de l’autre et n’existe que par l’autre.

Seul existe le cadre ( la pièce )... 

Tout aussi absurde est l’idée de rechercher dans les soi-disant livres saints les racines des maux qui rongent les sociétés, ils sont inhérents à la nature humaine qui a tendance à parfois s’enflammer pour le meilleur et pour le pire.

Qui d’entre nous peut dire qu’il n’aurait pas fait preuve de zèle nazi dans l’Allemagne hitlérienne des année 30 ? 

C’est d’ailleurs le thème d’une très belle chanson de Jean-Jacques Goldman, " né en 17 à Leydenstadt " si je ne m’abuse.

Tout est affaire de mesure, de circonstances, d’état d’esprit.

Qui tout à pleurer ses morts en France a une pensée pour les victimes collatérales innocentes des actions de représailles de la France en Syrie ?

Le Mal et le Bien coexistent en chacun de nous, nous sommes donc tous ambivalents et ceux qui reprochent à certains le mal qui les touchent sont psychologiquement prêts à en faire davantage encore à leurs ennemis sans avoir nécessairement conscience de l’ambiguïté de leur position ( seule la crainte de la sanction peut arrêter leur bras )

La haine appelle à coup sûr la haine mais malheureusement on ne peut guère affirmer sans crainte de se voir démentis que l’amour appelle l’amour.

Que du contraire les positions dites angéliques sont moquées voire dénoncées.

La violence est inhérente à la nature humaine ( l’homme est un loup pour l’homme ) et les religions ont été conçues comme des instruments de canalisation et donc d’aliénation au sens propre parfois dans un souci d’apaisement mais d’autres fois avec des motivations bellicistes : la paix ou le glaive ! 

La violence comme la charité sont tout à fait conformes à leur doctrine qui lie intimement le Bien et le Mal sans en donner vraiment une définition claire ou du moins définitive .
Ainsi dans le fameux « tu aimeras ton prochain comme toi-même « le prochain pourrait être l’autre ( en humanité ) selon que celui qui reçoit le précepte est large d’esprit ou celui qui lui est proche selon qu’il allie étroitesse de vue et sectarisme. 

Ce qui fait au final une sacrée différence que toutes les exégèses du monde n’effaceront jamais.


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