@Fergus
Bonjour Fergus,
J’aimerais nuancer, ou compléter, vos propos concernant votre premier pilier. Plus que des réseaux d’intérêt, il s’agit d’une vielle, très vielle doctrine, elle a plus de 2500 ans : le confucianisme*.
Le confucianisme règle l’organisation de la vie sociale selon des critères bien précis et cette organisation perdure, malgré les multiples changements intervenus au cours des siècles.
Elle forme le fond culturel de quatre pays : la Chine, le Japon, le Vietnam et la Corée. Pays qui, très schématiquement, ont une culture de base sinisée (tout comme l’Italie, l’Espagne, la France, une partie de la Suisse, de la Belgique, du Canada ont une culture de base latine).
Le Myanmar, la Thaïlande, le Laos et le Cambodge ont une culture de base d’origine hindoue. La Mongolie est un cas à part, que je ne connais pas vraiment.
À titre anecdotique, il est facile de différencier : les gens de culture sinisée mangent avec des baguettes, les gens de culture hindouiste mangent avec les mains et/ou des cuillères.
Mais, tant Le Myanmar, la Thaïlande, le Laos ou le Cambodge ont été, quoique de base hindouiste, fortement influencés par le confucianisme. J’en veux pour preuve que la religion majoritaire de ces pays n’est pas l’hindouisme, mais le bouddhisme.
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Pour en venir à votre deuxième pilier, de nouveau, c’est à mon avis, l’influence du confucianisme. Confucius accordait une très grande importance à l’instruction, dès lors, l’un des premiers devoirs des parents c’est de procurer aux enfants les moyens de cette instruction. Le réciproque est vrai, l’un des premiers devoir des enfants c’est d’apprendre et de respecter ceux qui savent.
Et, comme l’école est l’un des premiers véhicule de l’intégration...
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* Contrairement à ce que beaucoup croient, le confucianisme n’est pas une religion. D’ailleurs, le bouddhisme est-il une religion (pas de dieu dans le bouddhisme) ?