@Fifi Brind_acier
Au bout de 5 ans,
il n’a toujours pas de programme officiel ?
Jean-Luc Mélenchon
n’est pas, ne veut surtout pas être un « gourou » comme M.
Asselineau de l’UPR.
Comme beaucoup de
gens indignés par la monstruosité et la stupidité de la structure
sociale actuelle et conscient qu’elle conduit, si rien ne change
rapidement, à la fin prochaine de l’humanité, il s’est interrogé
sur les raisons pour lesquelles les victimes de cette structure
sociale ne se révoltaient pas par le moyen le plus puissant et le
plus pacifique : le bulletin de vote.
Outre évidemment la
vulnérabilité des cerveaux non entraînés au discours des médias
contrôlés par les grandes fortunes, il a pensé, en pédagogue, que
le manque d’intérêt des citoyens pour la « res publica »,
la chose publique, venait du fait qu’ils étaient dissuadés de
participer à la lutte politique et de son essentiel : les programmes
électoraux par le fait que ceux-ci étaient élaborés en petits
comités fermé avec d’ailleurs une bonne dose de démagogie.
C’est pourquoi il a
lancé le mouvement de la France insoumise, soutenu par plus de 100
000 signatures (un chiffre énorme qui serait claironné à l’envi
pour toute autre formation) et financé non par les banques et les
magouilles mais par une nuée de petits donateurs.
À charge pour les
plus actifs de faire des propositions pour élaborer un programme
qui émane enfin du peuple.
Cette élaboration en commun est une garantie qu’ils sera appliqué
en cas de victoire électorale.
comment [Mélenchon]
va-t-il mettre en place son merveilleux programme (qui n’est pas
encore écrit mais qui comprendra évidemment l’abrogation de la loi
El Khomri), sans sortir de l’ UE, ni de l’euro ?
J’ai déjà répondu
à cette objection.
La bonne stratégie
vis-à-vis de l’UE n’est pas de dire : « la France quitte l’Union »
sans condition.
Elle est de faire
des propositions de nouveaux traités pour que chaque pays redevienne
indépendant et contrôle sa monnaie mais sans exclure des alliances
à bénéfice commun.
Ses propositions
ne seront pas faites seulement aux gouvernements mais aussi aux
peuples de l’Union et l’on verra bien qui est pour et qui
est contre.
Si l’immobilisme
l’emporte, il sera temps alors, mais alors seulement, de consulter le
peuple français par référendum pour une « frexit ».