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Commentaire de epicure

sur Onfray - Dieu, Satan, et nous


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epicure 5 septembre 2016 20:20

Dans la bouche des religions monothéistes le bien et le mal peuvent se résumer à ceci, au vu de la nature relativiste de leur morale :

- le Bien (tm) , c’est réagir à ses peurs selon la volonté de la religion. Ceci inclus la soumission, la résignation, le respect des traditions, le conformisme, etc.... Mais cela peut aussi se manifester par une colère dirigée vers ce qui est extérieur à la ( bonne, Vrai(c) ) religion. Car les religions jouent sur les peurs conscientes ou inconsciente comme peur de l’inconnu, peur de l’absence de sens, et bien sûr la peur de la punition ou de la réprobation divine. La honte, la culpabilité fopnt partie de ces mécanisme de contrôle, disons le tout net de manipulation des populations.

Tout ce qui faut pour faire des moutons soumis au pouvoir de la religion, et du pouvoir politique ou militaire allié de la religion (ancien régime, société antiques, etc.... ). Le contrôle de la population par la religion est plus fort que le simple contrôle par les armes, un curé suffit là où il faudrait une garnison.

- Quand au mal , c’est avant tout l’expression de toute colère qui n’est pas légitimée par la religion. (taper sur la religion = mal, par contre taper sur les mécréants = bien ). 
Mais dans ce refus de la colère non légitimée par la religion, il y a aussi, la révolte, l’indignation.
Donc tant que le pouvoir politico-militaire et la religion étaient associé, la soumission à la religion c’était aussi la soumission au pouvoir politico-militaire, et historiquement c’était le rôle des religions.

dieu et le diable n’étant que des représentations, qui ont évoluées au fil du temps, qui servent à manipuler ces notions.

.Quand on réalise ceci, on se rend compte que les régimes totalitaires n’ont rien inventé, ils ont juste changé la forme, et transféré le pouvoir religieux à l’institution politico-militaire. dieu et satan devenant presque inutiles.

C’est pour ça que beaucoup d’hommes de pouvoir ont défendu a religion pour le peuple, même si personnellement ils n’étaient pas très croyants.

Tout ceci reste une histoire de pouvoir.


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