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Commentaire de Daniel Roux

sur La BCE, les taux négatifs, l'inversion des flux, et la force de la foi


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Daniel Roux Daniel Roux 6 septembre 2016 11:10

Ce n’est pas un hasard si cet article est écrit par un ingénieur. Le sujet est difficile et technique. Les concepts sont souvent mal compris, il faut donc les illustrer, par des transpositions compréhensibles, l’eau qui coule, le sang qui irrigue les tissus..

Les causes de la catastrophe financière en cours sont à rechercher dans la prétention des plus riches à contrôler l’économie à travers la monnaie. Ils sont persuadés qu’en contrôlant la monnaie, il contrôle tout.

Comment ça marche ? On appuie sur le bouton « taux d’intérêt », vers le plus, quand l’économie s’emballe, vers le moins quand elle ralentit. De la même façon, on diminue les dépenses budgétaires de la nation ou on les diminue.

Cela, c’est la théorie Keynésienne. Son plus grand défaut est de ne pas tenir compte de l’avidité des hommes et notamment de ceux qui sont au pouvoir.

Que se dit, l’homme au pouvoir ? Je l’ai, je le garde, pour moi et pour la classe dominante que je représente et qui m’a mis là pour ça. Donc, quand ça va bien, comme je veux conserver ma place coûte que coûte, je dépense tout l’argent des contribuables pour ma réélection, et quand ça va mal, j’emprunte de l’argent, pour dépenser plus et garder ma place.

Jusqu’à ce que l’endettement étouffe le moteur et menace de mettre à bas tout l’édifice. Une autre logique se met en place fondée sur l’adage : Après moi, le déluge ! Et à toi, la patate chaude !

Les taux négatifs sont la dernière munition des banques centrales. Celle qui permet de durer encore un peu avec 100% d’endettement par rapport au PIB et surtout, beaucoup, beaucoup plus, par rapport aux recettes réelles de la nation.

« Et voilà pourquoi votre fille est muette ! » (Entre autres choses)

L’auteur soulève une question importante : A quoi vont servir les milliards d’actifs papier détenus par les banques centrales, acheter avec du papier imprimé appeler « monnaie » ? Je subodore qu’ils serviront à compenser les pertes attendues sur les annulations à venir de dettes souveraines.

En attendant, ils rapportent énormément, en intérêts positifs, aux états, actionnaires de la BCE.


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