Les grands
détenteurs de capitaux acceptent de voir rogner leurs avoirs en
prêtant aux États à des taux négatifs (aux états amis pas aux
entreprises !) car ils savent que si le château de carte financier
gigantesque actuel qui est comme une épée de Damoclès sur
l’économie, s’effondre, les États continueront d’émerger des
ruines car pouvant faire des lois ad hoc pour subsister.
Les USA en premier
ont émis de la fausse monnaie sans compensation en valeur, notamment
en or, pour faire face aux énormes dépenses de leur impérialisme
mondial et pour maintenir l’image de la supériorité de leur modèle
économique « pour que les humains atteignent le bonheur »,
tel qu’en rêvaient les Pères fondateurs de ce pays.
La malhonnêteté
foncière de cette escroquerie étatsunienne a forcé d’autres États
dont ceux qui se sont soumis à la férule économique de l’UE, à
imiter leur maître.
Mais ces capitaux
ont abouti entre les mains d’individus qui pensaient les faire
fructifier « comme avant » avec des rendements de 10 à 15 %,
alors que l’économie réelle ne survit qu’avec un prélèvement de 2
à 3% au maximum de la rente.
Et qu’elle est n’a
de toute façon pas besoin de telles sommes pour investir afin de
croître, même si paradoxalement certaines activités économiques
manquent de crédits du fait de l’attitude des banques !
Il lui faudrait, à
l’économie réelle, pour absorber une partie seulement de cette
masse financière, en investissement durable (et non en spéculation
à court terme !) que ses dirigeants aient un autre but que de faire
le plus rapidement possible le maximum de profit. Il faudrait qu’ils
se convertissent à l’idée de simplement vivre décemment d’une
activité de longue durée qui soit dans l’intérêt des populations.
Ce n’est pas le cas actuellement.