« Merci pour ce moment » ( pour paraphraser l’autre ).
L’ami Maïroboda avec son sens des nuances et des réalités est trop rare sur ce fil.
« Les lectures du Coran sont multiples ».
Le Coran est un
ensemble de textes, autrement dit une compilation de vaticinations, de prédications, de propos
hypothétiques ( l’athée que je suis s’en tient à ces
qualifications impropres et non à de pseudo-révélations ) tenus par le
prophète Mahomet sous la bienveillante férule de l’ange Gabriel.
Ils furent
recueillis par des disciples, des compagnons subjugués sans conteste par la parole du prophète et ils furent mis en forme littéraire par des
érudits des dizaines d’années après qu’ils eussent été
tenus.
L’origine des
légendes n’a pas d’autres fondements, ceci dit sans vouloir manquer de respect aux croyants de toutes les obédiences.
Quand on mesure après seulement quelques heures la
variété des interprétations ( divergeant parfois du blanc ou noir ) d’un
événement vécu par différentes personnes, on imagine bien l’écart
que des dizaines d’années peuvent provoquer entre la réalité de
ce qui fut censé être énoncé et le compte-rendu qui en est fait, d’où les versions
contradictoires voire carrément opposées dans leur nature et leur
esprit du livre saint des Musulmans qui tient plus de l’auberge
espagnole que d’une idéologie...
Et la philosophie
qui y est présente est bien celle des deux autres religions
abrahamiques : elles partagent toutes le même merveilleux
propre à séduire et le même « monstrueux » propre à
nourrir la crainte de Dieu, donc à installer une police des comportements.