@epicure
« Hors les vrai progressistes défendent le socialisme, ou une de ses variantes. Puisque le socialisme c’est le progrès social et sociétal ( avec al démocratie politique et économique ). »
Le problème, c’est que ça ne marche pas. Les résultats ne sont à la hauteur ni des espérances ni des objectifs de la planification. Le Grand bond en avant de Mao et la Grande Récolte (Gran Zafra ou zafra de los diez millonnes) de sucre de Castro se sont soldés par des fiascos emblématiques du chimérisme planificateur*.
Il faut donc trouver des responsables et les châtier spectaculairement à la fois pour sanctionner les échecs dont le peuple fait toujours les frais - que les condamnés soient coupables ou non est secondaire - et pour dissuader les *saboteurs« , les »ennemis du peuple« , les »réactionnaires« et les »asociaux« de sévir.
On notera aussi que la planification collectiviste exclut pratiquement tout recours à la démocratie, puisque la démocratie, c’est la discussion, c’est la contestation, c’est la remise en cause, et qu’une fois le Plan élaboré, jusque dans ses moindres détails - ce qui n’exclut évidemment pas les erreurs, les omissions et les cafouillages -, sa remise en cause même partielle peut provoquer une paralysie létale de tout le processus pinailleusement élaboré.
»Donc ces dictateurs qui de proclament socialistes ou communistes sont plus proches de l’extrême droite..."
Uniquement en termes de répression, parce que sur le plan de l’efficacité et de la productivité, les collectivistes font carrément miteux
* La production dépassa de peu les huit millions de tonnes, ce qui pourrait paraître honorable (80 % de l’objectif initial), mais ce fut l’aboutissement d’une mobilisation presque générale de toutes les forces productives de l’île, entraînant un blocage à peu prés complet des autres activités de l’île.
Du Grand Bond (1958-1960) en avant, on retiendra l’extermination systématique des passereaux, coupables de prélever leur pitance sur le dur labeur des paysans collectivisés, et dont la disparition a provoqué une prolifération d’insecte nuisibles ayant causé des dégâts infiniment plus graves que les oiseaux.
Ce calcul mal maîtrisé - comme ils disent - a provoqué une situation ubuesque dont l’une des conséquences hasardeuses . comme ils disent aussi -, fut la
Grande Famine en Chine, dont les victimes furent au nombre de 15 millions, chiffres officiels, à 36 millions, selon le journaliste et universitaire
Yang Jisheng.