@Spartacus
Selon William Colby, directeur de la CIA de 1973 à 1976, la CIA aurait eu pour mission de déstabiliser le régime chilien afin « d’alimenter un climat propice au coup d’État », affirmant que sept millions de dollars avaient été dépensés par la centrale dans ce but. Le mouvement de la grève des camionneurs qui paralyse le pays en octobre 1972 était soutenu financièrement par la centrale de renseignement américaine.
Le président Jimmy Carter condamna « sévèrement » la junte chilienne et exprima ses regrets pour la participation des États-Unis au coup d’État28. En février 2003, Colin Powell
, secrétaire d’Etat des Etats-Unis, a déclaré : « En ce qui concerne votre précédent commentaire sur le Chili dans les années 1970 et ce qui s’est passé avec M. Allende, ce n’est pas une partie de l’histoire américaine dont nous sommes fiers« .
Tout a été fait par l’armée, la classe riche, les latifundiaires, l’église et les services secrets Américains (quel qu’en soit le prix humain), pour que l’économie Chilienne s’effondre, pour que la population se détourne du gouvernement élu et pour préparer le terrain au coup d’Etat et à la dictature.
Quand l’ensemble des documents sur cette époque a été déclassifié et que le rôle des Etats-Unis dans la déstabilisation du pays et dans le sabotage de son économie eurent été totalement documentés, même la droite Américaine a exprimé des regrets pour l’action des Etats-Unis .
Il n’y a que Spartacus qui n’a rien compris à ce qui s’était passé au Chili et qui tente désespérément de réinventer une histoire conforme à ses obsessions permanentes.
Pour démonter la stupidité de son analyse il suffit de rapprocher 2 points de son propre calendrier : 1/ »la dictature communiste se met en place pour les procès communistes« . 2/ »La chambre des députés approuve..etc« . »Les parlementaires chiliens d’opposition demandent...etc".
Spartacus, qui sait tout, va nous expliquer comment un parlement est maintenu, comment il fonctionne et comment y est organisé le vote et l’expression des parlementaires, y compris d’opposition, dans un pays soumis à la dictature ?
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