Le gros problème découle du fait que windows est en accords avec les fabricants de hardware et les gros dominants du net, dont gougle qui a l’occasion de jongler avec l’obsolescence chez les utilisateurs, selon les nouveaux codecs et formats des lecteurs youtube/flash omniprésents.
Néanmoins, pour tous usages hors-connection, rien n’oblige personne à se mettre à jour.
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Dans un premier temps, l’ordinateur n’intéressait en effet pas grand-monde chez les particuliers, tout-le-monde savait que ça existait, que ça calculait des statistiques et pilotait des machines, modifiait ou créait des images et du son et puis voilà, l’interaction avec le réel restait indirecte. Je n’ai connu qu’un minimum très restreint de gens qui aspiraient à en avoir/user et qui se sont trouvés un atari ou un amiga dans les ’80s, principalement pour composer de la musique ou pour des jeux d’arcade, les luna-parks devenant trop coûteux ( :
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J’ai gagné en 87/8 un amiga 500 avec lequel j’ai un peu essayé du son, dessin, jeux. Il a fallu ajouter l’extension de mémoire d’une dizaine de Mb (taille d’un walkman k7) pour un rendement maximal de 256 couleurs et un minimum de vélocité ! Ça m’est apparut très futile et il a vite fini dans sa boite pendant que le moniteur servait à mater des vhs. Finalement je l’ai donné et j’ai renoué avec l’informatique en 2005 pour finir connecté en 2008.
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C’est par le biais des e-mails que cette machine s’est vraiment imposée à tous/toutes, sinon, seule une partie de la population s’y serait intéressé. Il fallait soudain « envoyer un mail », se faire guider par quelqu’un qui sait... Une courte période où fleurissaient les cyber-cafés a suffit pour se rendre compte que tout ça serait plus pratique à la maison et hop ! La magie d’internet s’est occupée de nous fidéliser !
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À ce stade, nous sommes bel et bien soumis, dépendants d’un tas d’intervenants que nous exécrons pour nous estimer « en pleine possession de nos moyens ». Quand ils le désirent, ils peuvent monter la pression ou la note, fermer des portes, en ouvrir des « cachées », nous ne sommes absolument plus maîtres de rien dans cet univers qui s’ingénie à nous paraître attrayant.
Néanmoins on peut s’exprimer comme jamais auparavant, les avantages bousculent les inconvénients, c’est le pugilat.
On attend de voir ce que ça donne alors qu’on est acteur/trice du devenir de ce média tentaculaire !