Pourquoi faire la guerre en Syrie ? Avait-on un problème avec le président syrien ?
Dans la première je vais répondre : nous en avions aucun, d’ailleurs avant le pseudo printemps arabe avions nous des problèmes avec la Syrie, le président syrien nous avait-il menacé ? Non, il vivait chez lui et nous foutait la paix. Ce que nous aurions dû faire à son égard et garder des relations commerciales et cordiales avec lui.

Il y a un procédé que j’aime bien (c’est assez ironique) et qui est souvent utilisé dans nos médias : on montre qu’une personne est vraiment horrible en faisant monter tout doucement les enchères.
Au départ il refusait la démocratie, ensuite il a pris les armes contre le peuple syrien (c’est-à-dire les rebelles), malheureusement le peuple syrien lui se fait massacrait aussi par les rebelles mais ça faut pas le dire (mince je viens de l’écrire) et puis il a utilisé les armes chimiques... enfin bref c’est le pire des monstres que la terre est porté et qui mérite la mort. Je suis sûr que la dernière phrase vous rappelle ce qu’un homme politique a dit. Enfin bref, je reconnais que j’ai pas réellement analyser le discours des médias en profondeur mais est-ce que je suis loin de la vérité ?

Le président syrien n’est pas un saint mais il avait le mérite d’avoir un pays stable et paisible. Il a commis des crimes mais dois-je rappeler nos dirigeants aussi commettent des crimes ? Ils sont à mes yeux pas mieux et ne peuvent pas juger un de leur homologue sur la question des droits de l’Homme. Qu’ils s’efforcent de les respecter eux-même avant toute chose ensuite peut-être pourront-ils faire des leçons de morales aux autres. Ensuite, il ne suffit plus de dire que la guerre en Syrie est un mensonge mais il faudrait la faire cesser et là avec les dirigeants que nous avons, il y a aucune raison pour qu’elle cesse. Ce serait salutaire à la fois pour eux mais aussi pour nous pourtant. Pour ma part et je le dis pas par admiration pour l’homme mais parce que c’est la solution la plus réaliste : Bachar El Assad doit rester au pouvoir et c’est avec lui que le pays doit être reconstruit. Nous ne sommes personnes pour décider d’ailleurs qui doit ou pas rester au pouvoir en Syrie, ça ne nous regardait pas non plus. Le droit international est censé nous obligé à admettre qu’on doit respecter la souveraineté d’un pays et qu’on ne devrait pas entrer en ingérence dans ses affaires. Ce que nos dirigeants ce présentant comme des grands libérateurs n’ont pas fais.