@njama
Concernant le
chiffre de 30 000 :
Il y a trois
autres sources, autre que l’OMPI qui confirme ce nombre.
Le premier, un certain Reza Malek, un ancien
adjoint du ministère du Renseignement. Alors qu’il était en prison en 2008, il
a pu enregistrer une vidéo dans lequel il évoque le chiffre de 33 700
exécutions.
https://www.youtube.com/watch?v=yw1dkcRJZt4
L’autre, c’estMehdi Khazali, un ancien membre du cabinet de la Présidence sous
Rafsandjani. Membre du bureau d’études de la présidence de la République entre
de 1986 à 1995 et responsable du centre d’études biotechnologiques de la
Présidence de la République de 1993 à 1995, Khazali passe à la dissidence et
fut même arrêté, mais vit toujours en Iran. Il affirme dans une intervention sur
la chaine iranienne Dorr TV : « Ce groupe ne pouvait être anéanti
qu’avec l’autorité de l’Imam. En fait, ils voulaient décimer ce groupe et
affirmaient que si nous libérons une personne, il risque de devenir un renégat
et nous serons alors confrontés à un plus grand nombre. Il vaut mieux les
exécuter, et, ce faisant, les familles seront terrifiées et personne n’osera
devenir renégat (…) Selon la sous-direction du ministère du Renseignement,
quelques 20.000 personnes ont été exécutés à Téhéran et en province. Le chiffre
de 4000 mentionné par M. Montazeri ne concerne que Téhéran, et, selon quelqu’un
comme M. Maleki (ancien président de l’Université de Téhéran), près de 33.000
personnes ont été pendues en une trentaine de jours. » https://www.youtube.com/watch?v=LTXADowp9zI
ancien président de l’Université de Téhéran, dans une
interview publiée sur Internet le 29 août, affirme : « Contrairement
à ce qu’ils ont dit, que le massacre était seulement à Téhéran et qu’ils
n’étaient pas plus de 4 à 5 milliers, ce n’est pas le cas. Le problème était
partout en Iran et même dans les villages. L’Assemblée des experts a admis que ‘Nous
ne pouvions pas maintenir notre gouvernance (régime), si nous ne
l’avions pas fait.’ Eh bien, lâchez le régime ! (…) »