Cf. pour les autres colonies :
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Pour Napoléon, Il n’est pas inutile ou
inopportun de « revisiter » Napoléon à la lumière des écrits qui le
dépeignent de manière moins complaisante ou laudative que ne le font ceux qui
chantent sa geste. En la matière, deux historiens
iconoclastes ont fortement relativisé ses mérites et ses exploits.
Je citerai en premier lieu
Roger Caratini, (1924 - 2009), natif de Corse comme l’empereur. Roger Caratini, par ailleurs
rédacteur des 23 volumes de l’encyclopédie Bordas, a consacré à Napoléon en
2002 un ouvrage incisif (et controversé), intitulé "Napoléon, une
imposture" dans lequel il n’a pas hésité à le comparer à Hitler, ce qui a
fait quelque bruit dans le landernau local et lui a valu l’indignation, voire
une sorte d’excommunication de la part des historiens faisant autorité dans le
docte cénacle de ses confrères « établis ».
L’éditeur (Archipel – 2002)
présente ainsi l’ouvrage incriminé :
" La première dictature
militaire des temps modernes, la liberté bafouée par une police secrète d’État,
la censure de la presse, le rétablissement de l’esclavage aux Antilles, les
« décrets infâmes » contre les juifs, la mort de près de deux millions
de soldats français, le mensonge du Code civil. [….] Roger Caratini démonte,
pièce par pièce, la plus monumentale construction « mythologique » de
l’Histoire de France".
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En dehors de Caratini, un
autre iconoclaste avait déjà « écorné » la légende de l’empereur. Il
s’agit de l’historien Henri Guillemin.
CF.
Radio télévision suisse - archives : http://www.rts.ch/archives/dossiers/henri-guillemin/