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Commentaire de ExSam

sur La censure dérive, peinard...


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ExSam (---.---.54.53) 9 mars 2007 13:25

Le soutien citoyen, d’abord principalement francais, déborde à présent des frontieres du pays. Aujourd’hui, des citoyens ordinaires d’espagne, de belgique, du canada, d’italie se montrent solidaires. Mais la chambre de compensation dégaine vite, très vite. Il faut davantage de moyens à Denis Robert pour se défendre.

Merci d’abord de ces infos, ça fait plaisir de voir qu’il y a un vrai soutien pour Denis Robert et je crois que nous serons nombreux à participer à ces manifestations collective pour son combat et contre cette engeance nommée Clearstream.

Au niveau du soutien financier Denis Robert, lui-même, demandait qu’on envoie pas plus de dix euros, ce que j’ai fait. Il a changé d’optique ?..

Pour revenir sur la vague de soutien, comment s’étonner qu’un des derniers journalistes d’investigations qui oser informer, réellement, avec des risques et du fond, sur le coeur du pouvoir, le coeur pourri qui recycle l’argent sale, suscite l’adhésion, malgré l’omerta, malgre le dénigrement du Monde, notamment.

Le Président du Conseil de Surveillance du Monde s’appelle Alain Minc. Un type qui a servi les banques toutes sa vie, comme analyste, conseiller financier, essayiste prêchant le bonheur qu’apporterait la mondialisation et auteur de la célèbre formule « le marché, c’est naturel ». Formule célèbrée, évidemment, par toute la clique des journalistes façon M6,

Argent sale = 10% du PIB Mondial, faut-il le rappeler.

Je crois qu’on arrive à une limite, aujourd’hui. La politique et ce qui la fait exister et vivre sainement, la citoyenneté et la justice, sont squeezés et écrasées littéralement. Chaque jour nous apporte la preuve d’une corruption des élus, endémique.

Chaque jour nous montre aussi que le nerf de ce système pourri qui tourne à la folie, en nous rejettant à la marge, ne marche que par et pour l’argent entre quelques mains, argent qui doit fructifier dans quelques autres mains et revenir dans les mains initiales, in fine.

Les autres mains, ce sont les banques. Et, évidemment, la banque des banques Clearstream.

Au niveau du piéton, ras le bitume, deux éléments prouvent la puissance des banques : on constate sans arrêt l’érection de nouvelles succursales bancaires, du plus petit village à la capitale ; on constate aussi que les banques sont non seulement en développement contrairement aux revenus industriels globaux qui stagnent (except revenus entreprises CAC), contrairemnet aux revenus salariaux qui stagnent aussi, qd ils ne regressent pas, en pouvoir d’achat relatif.

Les bénéfices de ma banque, le Crédit Agricole sont maximaux dans le cadre boursier. L’argent qui est son métier, sa raison d’être et sa réalité - une banque c’est surtout de l’argent - travaille au mieux à la Bourse.

Le bénéfice boursier du Crédit Agricole, en 2006, est de plus de 20%.

C’est dire que cette seule banque aura DOUBLE de volume, en quatre ans.

Pendant ce temps, les frais de chéquiers, les frais de tenue de compte, les agios, les frais d’assurance diverses sont tous en augmentation, pour nous.

Les banques sont le coeur de la Bourse, comme de l’économie mondiale et les toucher en égratignant Clearstream rélève d’une lucidité courageuse, pour ne pas dire d’une témérité folle.

Quoiqu’il en soit, Denis Robert est défendu et sera défendu, toujours plus, parce qu’il le faut, parce que son combat n’est pas fini, et qu’il est nôtre.


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