@Jeussey de Sourcesûre
Les alaouites de Bachar el-Assad ne sont pas non plus les chiites bien orthodoxes du courant duodécimain, mais ils ont le soutien des ayatollahs, tout comme les zaydites qui se rattachent très clairement au chiisme et s’offusqueraient qu’on les confondît avec les sunnites d’un wahhabisme saoudien que, selon toute apparence ils exècrent et supportent de plus en plus mal. Il faut dire que derrière les dissidents yéménites, et pour aiguiser des impatiences qui ne sont peut-être pas aussi spontanées qu’on pourrait le croire, que ça vous plaise ou non, il y a l’Iran.
l’instit dont vous parlez, confronté aux bagarres dans la cour de récré pourrait effectivement, au lieu de distribuer des baffes (ce qui est de plus en plus mal vu) faire un beau sermon sur la liberté de conscience, sur la tolérance, toutes valeurs qui sont le propre des démocraties et nous auront permis, en Europe, de faire coexister à peu près harmonieusement des peuples aux intérêts et aux conceptions quelquefois divergents.
Au lieu de les armer les uns contre les autres, peut-être vaudrait-il mieux leur imposer, un peu autoritairement - mais dans leur intérêt même !-, à la façon d’un bon instit qui sait quand il le faut élever la voix pour éviter d’avoir à punir, des institutions démocratiques assez comparables aux nôtres, lesquelles ont quand même fait leurs preuves sur la longue durée. Il me semble que c’est ce que les Américains avaient bien essayé d’entreprendre en Irak. Je ne sais pas trop où ça en est ; je ne suis pas très certain que cela ait parfaitement réussi... Si vous avez des lumières là-dessus, éclairez-nous !
Bref, le chaos, c’est le chaos, et il n’est gouverné par aucune règle. Ces énergumènes sortis tout droit du haut moyen-âge ne sont pas sortis de l’auberge. Nous non plus.