@Ben Schott
S’il y a un connard en la circonstance, il n’est pas bien difficile de voir de quel côté il se trouve.

La « ’Palestine », à l’époque de la déclaration Balfour (1917) est le débris d’un ’Empire ottoman déjà en pleine décomposition. Ce n’est pas un état souverain, mais un protectorat administré par les Britanniques. La présence des Juifs dans la région ne remonte pas, comme celle des arabo-musulmans, au VIIe siècle, à l’époque des conquêtes d’Omar, mais aux temps bibliques,et à des milliers d’années. La Judée, actuellement revendiquée par les « Palestiniens », tire son nom, j’espère que vous ne l’ignorez pas, de la tribu de Juda, l’une des douze tribus d’Israël.
Lorsque les sionistes, après Herzl, fuyant les pogroms dans l’Europe de l’Est et la Russsie, et plus tard le nazisme dans les années 30, se sont retrouvés dans cette région, ils y étaient moins étrangers que ne le sont les Syriens dans l’Allemagne de Merkel. Mais les arabes de la région auront été beaucoup moins accueillants avec ceux qui retrouvaient leur antique berceau et qui avaient la capacité de transformer complètement une région déshéritée, que la chancelière Merkel à l’égard de gens dont les racines sont ailleurs et qui n’ont pas grand chose à apporter, sinon bien des emmerdements dont on peut déjà se faire une idée assez précise.

Je ne vais refaire l’histoire des années 30, qui fait apparaître, du côté de ceux qu’on appellera après 67 les « Palestiniens » le racisme et l’antisémitisme le plus crapuleux. Dans les grandes bibliothèques comme celle de Beauboug, l’histoire de cette seule époque occupe des mètres de rayonnages. SI on ne les a pas quelque peu arpentés, on n’est pas à même de comprendre, encore moins de formuler un avis sur la question.

Bref, s’il y a eu une « colonisation » dans cette région du monde, c’est celle des arabo-musulmans ; je vous rappelle que dès la première époque des Abbassides, leur empire s’étendait de la Narbonnaise à toute l’Afrique du nord en passant par l’Espagne et se prolongeait jusqu’aux rives de l’Indus. C’est à la fin du VIIe siècle qu’aura été construit le dôme du Rocher, sur les ruines du Temple incendié en 70 par les armées du fils de Vespasien. Ils étaient où, à cette époque-là les lointains ancêtres de nos « Palestiniens » d’aujourd’hui ?

Quand Hitler va se planter victorieusement (tout le monde a vu ce documentaire) en face de la tout Eiffel, est-ce qu’il contemple un monument allemand enfin récupéré ? Quand il fait passer ses troupes sous l’arc de triomphe, est-ce qu’il les fait passer sous un monument anciennement construit par l’Allemagne ? Est-ce qu’on trouve en France beaucoup de traces d’une antique présence allemande ? Non. Les Allemands n’avaient rien à faire en France, et leur présence y était aussi illégitime qu’était légitime l’action d’une résistance qui ne peut se comparer en rien à l’entreprise purement génocidaire des tard-venus que sont les actuels « Palestiniens ». Leur population aura quadruplé au XIXe siècle, affluant de tous les pays voisins. Ils étaient donc dans cette région, plus encore que les Juifs, des descendants d’immigrés et ils se seront montrés infiniment plus féroces et destructeurs que d’autres ethnies vivant là depuis des temps immémoriaux : Bédouins ou Druzes qui auront su, eux, s’intégrer à Israël et apporter leur pierre à la construction d’une démocratie moderne. Les Druzes occupent souvent dans l’armée des grades élevés, et ce ne sont assurément pas les plus modestes d’entre eux qui iraient massacrer au couteau de cuisine et devant ses enfants une mère de famille ou une jeune fille en train de dormir dans son lit.