Où allez-vous chercher l’idée qu’on peut
convaincre des gens avec des statistiques invérifiables ? Vous, vous y croyez
parce qu’elles vont dans le sens de ce que vous êtes prédisposés à croire.
Or, ce qui importe, en politique, c’est
ce que les gens voient et ressentent, et entre vos chiffres et ceux que leur
suggère le spectacle de la rue où ils habitent et/où de la rue que leur
montrent les reportages des télévisions, devinez ceux qu’ils retiennent, des
vôtres et de ceux de Kader Hamiche :
« Il y a en France,
si on sait interpréter et croiser les données de l’INSEE, douze millions de
« Musulmans » dont on est bien incapable de dire combien le sont
vraiment et combien ne le sont pas, soit qu’ils l’ont jamais été que par leur ascendance,
soit qu’ils ne le sont plus après l’avoir été. »
« Nous pouvons à juste titre nous interroger
pour quelles raisons les maghrébins demeurent un élément clivant dans notre
société. »
Je pense que l’opinion
publique ressent confusément pour la majorité et clairement pour une minorité l’incompatibilité
existant entre leur civilisation et la nôtre. Un intervenant, dans l’article de
K. Hamiche, a mis en évidence la double incompatibilité existant entre la France
et l’Islam d’une part, l’Islam et la France d’autre part :
« …la preuve
évidente de l’incompatibilité de l’Islam avec la France, réside dans la
réciproque observable en l’occurrence.
« Qui oserait prétendre, en effet, que la
France avec sa liberté de conscience, sa gastronomie porcine et saignante, ses
dizaines de millions d’hectolitres de vin, ses centaines de millions de litres
de spiritueux, sa Française des Jeux, son mariage pour tous, sa complaisance à
l’égard de l’adultère - j’en oublie, évidemment - est compatible avec
l’Islam ? »
J’ajouterai à cela qu’il
n’est pas nécessaire d’être un « vrai » musulman, croyant et
pratiquant, pour estimer que les mécréants accordent beaucoup trop de libertés
à leurs femmes (épouse et filles), et que les modes de vie de la société
française sont répugnants à plus d’un titre.