« à ma connaissance, la culture française doit peu de choses aux Gaulois »
Détrompez-vous.
Des « Gaulois » comme disaient les Romains, ou plutôt des peuples qui couvraient notre territoire à l’époque concernée, il reste :
- les vocabulaire et les outils de la menuiserie
- le tonneau
- la charrue
- les techniques agronomiques utilisées jusqu’au XIXème siècle
- les superstitions attribuant à des saints soi-disant chrétiens les pouvoirs que ces populations attribuaient aux dieux de leurs panthéons
- la hiérarchie sociale et la structure politique du myen-âge qui n’a pas disparu (allégeance, clientélisme, etc..)
- les contes populaires
- les dates de beaucoup de fêtes liées au culte solaire (solstices, équinoxes)
- le pantalon, héritier de la braie (donc, aussi, la braguette qui va avec)
etc...
Le problème, c’est qu’ils ne se percevaient pas comme une nation homogène , mais comme une myriade de petits peuples qui partageaient une mythologie, une fonds linguistique qui leur permettait de se comprendre et occupaient un territoire beaucoup plus étendu que celui de la France. Cet héritage, nous le partageons avec les Belges, les Piémontais, les Lombards, les Suisses et les Autrichiens qui, comme nous, ont connu depuis bien d’autres influences qui ont contribué à ce brassage continu qui dure depuis qu Cromagnon est arrivé en Europe et a découvert que Néanderthal était déjà là. Les influences croisées ont alors commencé, mais ils n’ont pris aucune note. Dommage !