@Jeussey de Sourcesûre
l’opérateur
qui s’octroiera l’exclusivité de l’exploitation de la lune ne
sera pas un état, mais une transnationale appartenant à des
actionnaires privés
Rassurez-vous, aller
chercher des minéraux sur la lune qu’on trouve sur la terre (et
sur le fond de la mer sous formes de nodules polymétalliques) ne
sera jamais rentable avec des fusées chimiques dont les
températures de combustion interdiront une réutilisation régulière :
il faudra en fabriquer des neuves, très coûteuses à chaque fois.
Donc, les multinationales ne s’y intéresseront pas.
Je parle ici d’une
recherche de minéraux sans grande valeur marchande par des
robots ; car l’aventure restera périlleuse et provoquera donc
inévitablement des accidents qui font exclure d’envoyer des
hommes. En effet, en plus du coût d’un voyage humain
disproportionné par rapport à un vol de machines, certains seront
tués à coup sûr dans une proportion insupportable par rapport aux
effectifs.
N’oublions pas non
plus que l’endroit le plus radioactif de la planète, ce n’est pas
Tchernobyl ni Fukushima mais l’espace et que les astronautes de l’ISS
s’en prennent actuellement plein le corps et le paieront d’une
dégradation de la santé avant la moyenne des gens et d’une vie
raccourcie.
L’hélium 3 n’est
utile que pour la production d’énergie électrique par fusion
thermonucléaire.
Or celle-ci n’est
pas prête de fournir du courant dans le réseau ! Outre les
difficultés imprévues qui apparaissent avec le prototype ITER,
d’autres sources d’énergie seront bien mieux accessibles et sans doute
moins coûteuses : renouvelables et centrales au thorium.
Luminet, la NASA
essaient de nous faire rêver et soutirer de l’argent aux
contribuables mais c’est de l’enfumage. Il n’en restera que de jolis
dessins d’artistes.