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Commentaire de velosolex

sur SYRIE : la prétendue bavure US


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velosolex velosolex 24 septembre 2016 19:24

@covadonga*722
Il suffit de voir les archives, d’écouter les témoignages de la libération, même sans lire Hemingway, pour se représenter ce que furent ces jours, et le refus de polémiquer sur les « bavures »......Brest fut détruit après un long siège, et les américains, qui eurent des pertes immenses, préférèrent pilonner, dernière ville libérée de France, d’où partait les u boot , ces escadrilles de sous marins allemands....Je connais tout cela, la destruction de Caen par exemple est incompréhensible. Beaucoup pensent que les anglo saxons profitèrent de la guerre pour ruiner l’économie française. C’est une notion en effet qu’il ne faut pas mésestimer, dans cette real politik qui ne s’encombre pas de serments d’amour.

 Et on peut dire merci à De Gaulle, quel que soit la suite du parcours politique de celui ci, de nous avoir sauvé du franc dollar, et de la honte et de l’asservissement de faire partie du clan des vaincus ; ce sont les coups de mains des partisans à partir de la fin 43, sur ses ordres, pour légitimer une France combattante, qu’il réussit par miracle à imposer à la table des vainqueurs. ...Reste que la notion de bien et de mal ont été rarement autant qu’à cette époque facile à identifier, et que des milliers de GIS et de canadiens, et de français libres, firent librement le choix de mettre leur vie en jeu, indépendamment de la hauteur de vue des politiques, et de leurs savants calculs, qu’on ne peut même pour eux, mettre à la même échelle, en comparant Roosevelt et son new deal et son plan Marshall, avec la politique d’extension nazie et son massacre des populations programmées.
 De deux choses il faut choisir la moins mauvaise, et le choix était vite fait. ...Moi qui a passé mon enfance derrière une base américaine, en Normandie, je peux dire que la population locale n’avait pas d’antagonisme avec les américains, bien au contraire. Le souvenir, mais aussi le sens commercial des normands y travaillait sans doute aussi. 
Et puis il y avait le rêve, qui a fait que mes deux cousines se sont mariées avec des aviateurs de la base. Reste qu’en 67, l’un deux fut jugé et emprisonné comme déserteur : Il faisait partie de ceux qui refusaient d’aller pilonner le Vietnam, dans leur B52. 
Dans la série : Les braves gens ne courent pas les rues, mais un seul vous rend espoir dans l’humanité
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