@Aristoto
Par « chimie de synthèse »,
vous pensez certainement à la chimie organique telle que justement
en réalise les plantes, avec un très mauvais rendement
d’ailleurs.
Mais il semble bien que, pour des raisons qui
tiennent sans doute à la physique quantique, il sera à jamais
impossible de remplacer les métaux rares nécessaires aux
composants électroniques, aux alliages métalliques ainsi qu’aux
céramiques spéciales et qu’il faudra les trouver au fond des
océans.
Avec son deuxième domaine maritime
mondial, la France pourra jouer un grand rôle dans la fourniture de
ces métaux et « terres » rares. Encore lui faudrait-il,
comme le préconise Jean-Luc Mélenchon, « entrer en mer »,
c’est-à-dire mettre au point les techniques robotisées pour
remonter ces nodules poly-métalliques à la surface et en extraire
leurs précieux constituants sans pollution ; ce qui demanderait des
recherches pourvoyeuses d’emplois hautement qualifiés.
L’énergie qui sera toujours plus
demandée est l’énergie électrique. La photosynthèse ne la fournit
pas directement à la différence d’une éolienne ou d’un barrage
hydraulique par exemple. Il faut passer par la combustion qui produit
des fumées de nanoparticules de carbone dont on connaît la nocivité
pour récupérer des calories à transformer ensuite par la vapeur en
watts électriques.
Il n’est pas sûr que ce soit une
solution d’avenir ...