Bonsoir, mmbbb
Concernant la mainmise des bobos sur des quartiers anciennement populaires, il faut savoir de quoi l’on parle, et greenwasher ne le sait manifestement pas, ou interprète mal les faits :
Dans toutes les villes, les classes populaires se sont retrouvées au fil des décennies dans des habitats anciens de plus en plus dégradés. Dès lors s’est posée, avec de plus en plus d’acuité, la question de la pérennité de ces habitats dont beaucoup étaient menacés à terme de péril : fallait-il les raser, ou fallait-il les rénover à grands frais ? Certains ont été rasés, d’autres ont été rénovés.
Or, tous n’ont pu etre préemptés par les municipalités, faute de moyens suffisants. En conséquence de quoi, ce sont des investisseurs privés qui se sont chargé de la rénovation urbaine dans ces ilots en déshérence. Moyennant quoi, ces investisseurs n’étant pas des philanthropes, les biens ont été vendus à des acheteurs capables de les acquérir ou de payer les loyers élevés qui ont découlé de ces couteuses rénovations.
Ce qui s’est passé à Paris s’est également passé à Marseille dans le Panier, et sans doute à Lyon dans les quartiers Saint-Jean, Saint-Paul ou de la Croix-Rousse, idem dans la plupart des grandes villes d’Europe, confrontées au vieillissement des quartiers anciens ! Avec pour conséquence une diminution significative de l’habitat populaire, les municipalités étant incapables de fournir dans le parc social l’équivalent des logements de facto boboïsés , malgré des acquisitions dans ces quartiers devenus insalubres.