François, Nicolas, Ségolène et les autres
L’APPETIT DU POUVOIR, DE L’APPARAT, DE LA FRIME, DEPASSE DE TRES LOIN LEURS CONVICTIONS POLITIQUES !
Ex. :
« À nous les damnés de la terre ! Vive l’internationale des opprimés ! Demain le lait prolétarien coulera dans les palais de la République grâce à vos voix éraillées par le rouquin qui coule dans vos veines exploitées ! Je suis là, mes camarades, votez et vous verrez : l’URSS, à côté de la France, sera un pays centriste. »
Longwy - un meeting ouvrier - Mitterrand faisait campagne en 1981.
Rappelons le contexte : pour être élu, Mitterrand a besoin des voix du PC marchandées par Marchais sur les marches du marché (communiste). Ce grand bourgeois cultivé doit donc endosser le costard ouvriériste pour faire pleurer le dernier sidérurgiste. Voilà Mitterrand qui se pointe à la tribune et nous bonnit le discours enflammé (ci-dessus), une harangue à faire honte à Jaurès et Lénine réunis.
Les prolos estomaqués n’en croyaient pas leurs esgourdes : le voilà le sauveur tant attendu, le messie des corons. Et que je te chante l’hymne des gueux à pleins poumons siliconés : « C’est la lutte finale... » L
« Putain, se disait cet ancien avocat, je tiens une de ces bourres, je les ai eus, ces caves ! » Résultat impec : il était élu en mai suivant par le peuple de France.
(Les banquiers et les boursiers n’ont jamais engrangé tant de fric que sous la gauche de Mitterrand. Quand il est mort, ils pleuraient leurs 14 ans de bonheur envolés.)