@olivier cabanel
Le capitalisme financiarisé est à la recherche de rente juteuse à l’image des péages d’autoroute construites avec l’argent public et bradés à vil prix par Villepin à de petits malins qui ont réussi le coup de leur vie : les clients sont captifs tant l’autoroute est plus sûre et rapide que la nationale qu’on coupe au maximum de ronds-points et dont on limite aussi drastiquement la vitesse.
Il ne reste pas beaucoup d’équivalent, le marché des médicaments est entre les mains de requins déjà. Il reste l’énergie, gaz et électricité.
Mais pour se goinfrer de profit, les sociétés de fournitures d’électricité doivent obtenir des tarifs bien plus élevés qu’actuellement.
EDF, entreprise nationale, vendait autrefois l’électricité quasiment à prix coûtant, notamment aux entreprises, ce qui permettait à celles-ci d’avoir des coûts de revient abaissés par rapport à la concurrence internationale qui n’a pas manqué de protester, d’ailleurs.
Il faut déshabituer le public, la grande cible car les entreprises seront toujours un peu protégées, que l’électricité est rare, un bien précieux qu’il faut payer son prix.
Mais il faut faire les choses progressivement ( à l’image de la grenouille dans l’eau tiède qui se réchauffe progressivement ce dont elle s’aperçoit trop tard). On voit bien que ces décisions sont prises contre les gens, en ennemi des gens.
Il est difficile de dire si la politique aberrante d’EDF avec l’EPR anglais est une manipulation visant à la mettre en difficulté pour justifier une privatisation car les capitalistes ne sont pas intéressés par la production de produits lesquels demandent des investissements lourds avec retour tardif des bénéfices, ce qui déplaît aux rentiers du conseil d’administration. Leur objectif est d’être des intermédiaires obligatoires entre le producteur et le consommateur grâce au compteur Linky, cette pure saloperie à tous égards y compris pour la santé.