@CN46400
Comme Mélenchon, vous considérez que tout socialiste, élu
surtout, est un « salaud de traître »
Jamais Mélenchon
n’a dit que tout élu socialiste était un salaud de traître !!!
Où êtes-vous allé
cherché ça ?
Ensuite vous avez
l’air de penser que les électeurs ont besoin des consignes des élus
pour décider de leur vote : ce n’est pas avoir une haute idée de
l’intelligence de ces personnes !!!
Ils n’ont pas besoin
d’une entente entre les frondeurs du PS qui se sont écrasés lors
des 46-3 pour décider du meilleur vote pour l’abrogation de la loi
El Khomri, la remise en cause radicale de l’UE, le refus définitif
du TAFTA et du CETA et la fin d’un libre-échange à sens unique dont
nous faisons, nous Européens, Français, chaque jour les frais, pour
les mesures sociales et économiques que même les économistes de
droite reconnaissent comme nécessaires et urgentes, bref pour une
politique enfin en leur faveur.
Mélenchon n’est pas
Montebourg qui décide tout seul dans son coin ce qui sera bon pour
les Français : le programme de « l’humain d’abord » est
le fait d’une réflexion collective et démocratique sans précédent.
Mélenchon, en refusant obstinément cette stratégie,
facilite, sans contestation possible, le maintien de ces prolos dans
l’orbite de Hollande.
Vous me permettrez néanmoins, démocratiquement de contester
cette absurdité ! Les « prolos » sont assez grands pour
comprendre que Hollande est leur ennemi et qu’il faudrait être
vraiment idiot de voter pour lui.
La phrase de Marx encourageait l’union des prolétaires du XIXe
siècle par delà les frontières parce qu’ils constituaient une
classe sociale visible (« les salauds à casquette » disaient
les réacs de tout poil). Elle est obsolète aujourd’hui.
Pour réaliser une révolution pacifique visant à donner plus de
chances aux gens d’être heureux et essayer de donner un avenir à
l’humanité par l’exemple français, il faut une union des 99% qui
sont victimes des ultra-riches.
Il faut avec les salariés de toutes catégories, y compris les
hauts cadres, les professions libérales, les petits commerçants,
les chefs d’entreprises qui désespèrent de voir rempli le carnet de
commandes. Il faut tous ceux qui vivent d’abord de leur travail et
les pensionnés, invalides et retraités.